Le Nouvel An correspond souvent à une période à laquelle les individus désirent la prospérité et aspirent à de nouveaux départs. Le 21 mars marque le début de l’année dans des régions d’Afghanistan, d’Azerbaïdjan, d’Inde, d’Iran, d’Iraq, du Kazakhstan, du Kirghizistan, d’Ouzbékistan, du Pakistan, du Tadjikistan, du Turkménistan et de Turquie. Connu sous le nom de « nawrouz » (« jour nouveau ») ou sous d’autres dénominations dans chacun des pays concernés, il correspond à une célébration comprenant divers rituels, cérémonies et autres événements culturels qui se déroulent sur deux semaines environ. Une importante tradition propre à cette période veut que les individus se rassemblent autour d’une table, décorée d’objets qui symbolisent la pureté, la clarté, la vie et la richesse, pour partager un repas avec leurs proches. Les participants portent à cette occasion de nouveaux vêtements et rendent visite à leurs parents, notamment à ceux qui sont âgés, et à leurs voisins. Des cadeaux, surtout destinés aux enfants, sont échangés ; il s’agit généralement d’objets fabriqués par des artisans. Le nawrouz inclut également des spectacles de musique et de danse donnés dans la rue, des rituels publics faisant intervenir l’eau et le feu, des sports traditionnels et la fabrication d’objets artisanaux. Ces pratiques favorisent la diversité culturelle et la tolérance et contribuent à renforcer la solidarité et la paix au sein de la communauté. Elles sont transmises par les anciennes générations aux jeunes à travers l’observation et la participation.
Source : ich.unesco.org
[ sceau ]Bonjour, je m’appelle Zélie et je vous invite à plonger avec moi dans une fête extraordinaire : Nowrouz ! [que vous pouvez orthographier de bien des manières !] C’est une fête traditionnelle célébrant la nouvelle année dans de nombreux pays d’Asie et en particulier en Iran. Venant avec le printemps, elle a lieu le jour de l’équinoxe vernal, dont la date varie entre le 20 et le 22 mars. J’ai voulu rendre hommage à cette saison par les branches fleuries dans la partie haute de mon sceau. Cette fête symbolisant le renouveau, la croissance et la renaissance de la nature avec l’arrivée du printemps, il me semblait important de marquer la présence du feu que l’on va retrouver au cœur d’une cérémonie précédant le Nouvel An. Enfin, dans la partie basse du sceau, on trouvera le « haft-seen », une table décorée avec sept éléments symboliques commençant tous par la lettre « S » en persan, tels que des pommes (sib), de l’ail (seer), et des pièces de monnaie (sekeh). Joyeux Nouvel An !
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