Dans les temps anciens, lorsque le pêcher était en fleur, on considérait que c’était le début d’une nouvelle année. Depuis la systématisation du calendrier tibétain en 1027, le premier jour du premier mois est devenu le Losar, le nouvel an.
Les Tibétains commencent à se préparer au Nouvel An au 12e mois du calendrier tibétain, les premières activités comprenant l’utilisation de pousses vertes d’orge des hauts plateaux comme offrandes aux statues de Bouddha.
Vers le milieu du mois, on prépare de la pâte de blé frite mélangée à du beurre. À l’approche de la fin du mois, chaque foyer prépare un récipient à cinq céréales contenant des éléments tels que de la farine d’orge grillée mélangée à du beurre, de l’orge frite et des rafraîchissements à base de dromar, ornés d’épis d’orge et d’une sculpture de beurre en forme de tête de mouton. Cette fête est organisée afin de prier pour une récolte abondante et une vie meilleure pour l’année à venir.
Le 29e jour du mois, les Tibétains nettoient leurs cuisines et utilisent de la farine de blé sèche pour peindre huit motifs de bon augure sur le mur central. Toute la famille se réunit ensuite dans la soirée pour d’abord manger des gouttes de pâte appelées Gutu en tibétain, puis participer à un grand rituel destiné à éloigner les mauvais esprits.
Le jour de l’an de la nouvelle année tibétaine est en fait célébré la veille du Nouvel An. La chaux est utilisée pour peindre des symboles de svastika sur toutes les portes ; de nouveaux tapis tissés sont placés dans les pièces nouvellement nettoyées ; et des objets sacrificiels tels que de la pâte de blé frite, des fruits, du beurre, des briques de thé et des fruits secs sont placés devant les niches abritant des statues de Bouddha.
Source : en.chinaculture.org