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Tonnerre de Brest – Origines disputées

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Certains historiens ou littérateurs ont avancé (c’est d’ailleurs l’opinion qui prévaut) que ce fameux « tonnerre » serait le cri que faisait le canon, du temps du bagne, qui fonctionna un peu plus d’un siècle, de 1751 à 1858, pour signaler l’évasion d’un forçat. Commençait alors une impitoyable chasse à l’homme organisée de main de maître par les « Bohémiens » ou « Romanichels », comme on disait alors, qui traquaient les malheureux pour le denier de Judas versé lorsqu’ils livraient leur gibier à l’Administration.
Faux, répondent les esprits informés et autorisés. Si le canon grondait bien à cette occasion, ce n’est pas à ce cas précis que l’expression fait allusion mais aux coups qui furent tirés chaque jour à 7 heures et 19 heures, pendant près de trois siècles, lors de l’ouverture et de la fermeture de l’Arsenal !
Archi-faux, clame une troisième « école », laquelle avance que la référence reporte au déchaînement d’une batterie de canons postée sur l’île d’Ouessant et qui avait pour mission d’avertir le port et la garnison de Brest de l’apparition, sur la mer, d’un bâtiment ou d’une escadre de la flotte de la perfide Albion.

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