Catégories
Citation

Les odeurs du RER à Paris

repère(s) :sens

Après quelques essais de désodorisation peu probants, la RATP décide d’approfondir scientifiquement les connaissances dans le domaine des odeurs en 1993. Le métro parisien devient alors « un terrain d’expérimentation sur les nuisances olfactives » (RATP, 2001). Les stations de métro et de RER ont des odeurs récurrentes dont les origines sont diverses : absence de toilette, manque d’aération, freinage des trains (usure des patins de freinage en bois), huiles des escaliers mécaniques, entassement humain, réaction de la roche aux stations Châtelet-Les Halles, gare du Nord et Auber ainsi qu’à Madeleine. Ces stations ont en effet été creusées dans le gypse et la réduction de cette roche par l’humidité et le gaz carbonique rejetés par les voyageurs produit du sulfure d’hydrogène reconnu communément comme « l’odeur d’œuf pourri ». La station métro-RER Châtelet-Les Halles est retenue pour les premières études commencées fin 1994. « La première phase du programme a consisté en une analyse olfactométrique réalisée par un panel d’expert du CEA. Elle fut renforcée par une étude psychosociologique du ressenti des voyageurs et complétée par une analyse physicochimique des composés odorants. » (RATP, 2001).

Auteur :

Source :

Pantopique(s) lié(s) :
1975-2000Francemétroodeur