Nous savons tous, je suppose, que les paraboles sont des outils pédagogiques. Or, on peut constater qu’il n’existe pas de parabole parfaite. Il y a toujours une faille. Elles ne s’appliquent pas à toutes les situations auxquelles elles devraient renvoyer. Ou alors elles ne correspondent pas à notre ressenti personnel et à la conclusion à laquelle nous serions arrivés. Dans de nombreux cas, nous sommes obligés de mettre de côté notre logique d’hommes modernes et nous laisser porter par le récit. Heureusement qu’il nous arrive d’oublier quelques instant toute rationalité et tout cartésianisme et nous laisser guider par nos affinités pour capter un niveau plus profond. Prenons la musique, par exemple, qui au-delà des mots, suscite des émotions et des sentiments ou bien fait surgir des souvenirs alors même que vous ignorez tout des intentions du compositeur.
Pour le Bouddha, les paraboles servent de moyens didactiques (hoben). C’est une des stratégies habiles par lesquelles le maitre guide l’élève vers un niveau supérieur de compréhension. Il peut arriver que le procédé n’englobe pas exactement la connaissance à faire passer mais il fait appel à l’intuition et peut générer un flash qui dépasse les mots.
Source : nichiren-etudes.net
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