Les savoir-faire traditionnels liés à la fabrication et à la pratique du dotâr sont reconnus comme des composantes socioculturelles fondamentales de la musique populaire au sein des groupes ethniques et des communautés des régions concernées. Les détenteurs et les praticiens sont essentiellement des agriculteurs, les hommes étant artisans et musiciens et les femmes musiciennes. Le dotâr est un instrument de…Lire la suiteLes savoir-faire traditionnels liés à la fabrication et à la pratique du dotâr
Pantopique : instrument de musique
Comment les premiers instruments de musique ont-ils émergé, et quelles innovations ont conduit à la création d'une gamme variée d'instruments, de la flûte à percussion aux instruments à cordes sophistiqués ? Comment la musique transcende-t-elle les frontières linguistiques et culturelles, et comment les instruments jouent-ils un rôle essentiel dans la préservation et la transmission des traditions musicales ? Quels sont les liens entre la conception d'un instrument et le genre musical auquel il est associé, et comment les musiciens repoussent-ils les limites en inventant de nouveaux sons et en fusionnant des styles différents ? Comment les instruments de musique sont-ils utilisés dans des rituels religieux, des cérémonies traditionnelles et des expressions artistiques contemporaines, reflétant ainsi la profondeur et la variété des expériences humaines ? Comment la technologie moderne influence-t-elle la fabrication et la conception des instruments, et quelles possibilités cela ouvre-t-il pour l'innovation musicale ?…
Un pantopique correspond à la réunion de quelques repères, plus ou moins nombreux, que vous pouvez commenter, compléter, étendre, selon vos propres champs d’expériences, de savoirs, d’enquêtes… - contact@21dialogues21.org
La musique de l’imzad, caractéristique des populations touarègues, est jouée par les femmes avec un instrument à corde unique frottée, également connu sous le nom d’imzad. La musicienne place l’instrument sur ses genoux et joue en position assise au moyen d’un archet en bois arqué. Alliant musique et poésie, la musique de l’imzad est fréquemment jouée lors des cérémonies dans…Lire la suiteLes pratiques et savoirs liés à l’imzad des communautés touarègues de l’Algérie, du Mali et du Niger
Le balafon des communautés Sénoufo du Mali, du Burkina Faso et de Côte d’Ivoire est un xylophone pentatonique, connu localement sous le nom de »ncegele ». Le »ncegele » est composé de onze à vingt-et-une lames d’inégales longueurs, taillées dans du bois et rangées sur un support de forme trapézoïdale, également en bois ou en bambou. L’instrument a pour résonateurs des calebasses,…Lire la suiteLes pratiques et expressions culturelles liées au balafon des communautés Sénoufo du Mali, du Burkina Faso et de Côte d’Ivoire
Le M’Bolon est un instrument de musique composé d’une grande caisse de résonance faite d’une calebasse recouverte de cuir de vache, surmontée d’un manche en bois arqué muni de cordes. Pour amplifier les vibrations sonores, le musicien porte souvent un dispositif en forme de cloche fait de plaques métalliques auxquelles sont fixés de petits lobes de forme ovale. Cet appareil,…Lire la suiteLes pratiques et expressions culturelles liées au « M’bolon », instrument de musique traditionnel à percussion
Les connaissances et savoir-faire musicaux ancestraux d’Aixan /gâna/ob #ans tsî //khasigu, est une musique traditionnelle propre aux Namas, tribu minoritaire de Namibie. Elle est interprétée à l’aide d’instruments traditionnels : un arc musical appelé « khab » et une guitare traditionnelle appelée « !guitsib », généralement joués aussi bien par les hommes que par les femmes, ainsi qu’un harmonica appelé…Lire la suiteLes connaissances et les savoir-faire musicaux ancestraux d’Aixan /gâna/ob #ans tsî //khasigu
La lutherie crémonaise est extrêmement réputée, et bien connu à l’étranger, pour son processus traditionnel de construction et restauration de violons, altos, violoncelles et contrebasses. Les luthiers vont dans une école spécialisée, basée sur un étroit rapport entre le maître et l’élève, avant de compléter leur apprentissage dans un atelier local où ils continuent à développer et perfectionner leurs techniques…Lire la suiteLe savoir-faire traditionnel du violon à Crémone
Le sankirtana englobe un ensemble d’arts interprétés afin d’accompagner certaines fêtes religieuses et certaines étapes de la vie des Vaishnavas, dans les plaines du Manipur. Les pratiques du sankirtana se concentrent sur le temple où les interprètes racontent les vies et les actes de Krishna au moyen de chansons et de danses. Typiquement, lors d’une interprétation, deux joueurs de tambour…Lire la suiteLe sankirtana, chants rituels, tambours et danses du Manipur
Le nyckelharpa est un instrument à cordes frottées qui était autrefois fabriqué et pratiqué par les fermiers et les artisans de l’Uppland du nord en Suède. Apparu au XVIIe siècle, cet instrument était le plus pratiqué dans cette région, utilisé pour des danses et à l’occasion de cérémonies et de rituels. Au début du XXe siècle, l’intérêt pour la nyckelharpa…Lire la suiteLe réseau dédié au nyckelharpa, diffusion innovante d’une tradition musicale et de lutherie ayant ses racines en Suède
Vieille de 3000 ans, la cithare chinoise, ou guqin, occupe une place de premier ordre parmi les instruments solistes de la Chine. Attesté par des sources littéraires anciennes corroborées par des découvertes archéologiques, cet instrument séculaire est indissociable de l’histoire des intellectuels chinois. L’art du guqin était à l’origine réservé à une élite et cultivé dans l’intimité par les nobles…Lire la suiteLe Guqin et sa musique
Le Gbofe se pratique principalement dans le village d’Afounkaha, au sein de la communauté Tagbana. Le terme Gbofe désigne à la fois l’instrument, la trompe traversière, et les musiques, les chants et les danses qui y sont associés. Les trompes sont fabriquées dans des racines recouvertes de peau de vache. Au nombre de six et de tailles croissantes (50 à…Lire la suiteLe Gbofe d’Afounkaha, la musique des trompes traversières de la communauté Tagbana
Le gamelan fait référence à un orchestre de percussions traditionnel indonésien, ainsi qu’à l’ensemble des instruments utilisés. Principalement constitué d’instruments à percussions ornementés en métal forgé à la main, l’orchestre traditionnel comprend également des xylophones, des gongs et carillons de gongs, des tambours, des cymbales, des instruments à cordes et des flûtes en bambou. La musique du gamelan obéit à…Lire la suiteLe gamelan
Le duduk, hautbois arménien, est un instrument à vent à anche double, au timbre chaud et doux, légèrement nasal. Il appartient à la famille des aérophones qui comprend également le balaban, joué en Azerbaïdjan et en Iran, le duduki, très répandu en Géorgie et le nay turc. Le bois tendre de l’abricotier offre le matériau idéal pour creuser le corps…Lire la suiteLe Duduk et sa musique
Le chapei Dang Veng est une tradition musicale cambodgienne étroitement liée à la vie, aux coutumes et aux croyances de la population cambodgienne. Elle est pratiquée avec un chapei (sorte de luth souvent utilisé à l’occasion des festivals culturels) accompagné par le chant. Les paroles des chansons peuvent être éducatives avec une dimension sociale mais aussi satiriques, tout en intégrant…Lire la suiteLe chapei Dang Veng
Le chant accompagné au »gusle », un instrument monocorde, est un art ancien d’interprétation des épopées historiques, pratiqué depuis des siècles, qui représente une forme de mémoire historique et d’expression de l’identité culturelle. Les interprétations passent par une interaction complexe entre le public et l’interprète, et sont basées sur le savoir-faire et la créativité des artistes-solistes ( »guslars ») : leur aptitude à…Lire la suiteLe chant accompagné au gusle
Le bigwala représente la musique et la danse d’une pratique culturelle du peuple basoga de l’Ouganda, exécutée lors de célébrations royales, notamment d’intronisations et de funérailles et, au cours des dernières décennies, à l’occasion d’événements communautaires. Le bigwala désigne un jeu de cinq trompes en calebasse jouées en hoquet pour produire une mélodie accompagnée d’une danse spécifique. Une performance typique…Lire la suiteLe bigwala, musique de trompes en calebasse et danse du royaume du Busoga en Ouganda
La flûte limbe est une flûte traversière en bois de feuillu ou en bambou traditionnellement utilisée pour les chants longs populaires mongols. Grâce à la technique de la respiration circulaire, les joueurs de flûte limbe peuvent produire les mélodies continues caractéristiques de ce chant long. Les musiciens inspirent par le nez et soufflent simultanément par la bouche l’air qu’ils ont…Lire la suiteLa technique d’interprétation du chant long des joueurs de flûte limbe – la respiration circulaire
La musique folklorique de Kaustinen est une tradition finlandaise où le violon, s’il n’est pas seul, constitue l’instrument mélodique principal. C’est en effet le violon (accompagné ou pas d’autres instruments) qui cadence les danses ou les chants. Basée sur la pratique à l’oreille, elle se caractérise par des rythmes syncopés et accentués, sur lesquels il est très facile de danser.…Lire la suiteLa pratique du violon à Kaustinen et les pratiques et expressions connexes
La pratique de la harpe irlandaise est au cœur de l’identité du peuple irlandais. La harpe, symbole national de l’Irlande, est pratiquée depuis plus de mille ans. Ses sons de cloche et sa musique captivent tous les auditoires et sont mis à l’honneur dans la littérature, la mythologie et le folklore irlandais. Ayant remplacé les harpes taillées dans un seul…Lire la suiteLa pratique de la harpe irlandaise
Le violon à deux cordes appelé morin khuur occupe une place de choix dans la culture nomade mongole. Des sources écrites datant de l’empire mongol des treizième et quatorzième siècles font état d’instruments à cordes au manche orné d’une tête de cheval. L’importance de ce violon va bien au-delà de sa fonction d’instrument de musique, car il était traditionnellement partie…Lire la suiteLa musique traditionnelle du Morin Khuur
La musique pour flûte tsuur repose sur une technique à la fois instrumentale et vocale : un mélange de sons produits simultanément par l’instrument et par la gorge du musicien. La musique pour flûte tsuur est inséparable des populations mongoles Uriankhai de la région de l’Altaï et fait, aujourd’hui encore, partie intégrante de leur vie quotidienne. Elle plonge ses racines…Lire la suiteLa musique traditionnelle pour flûte tsuur