Est musique toute succession de sons produite intentionnellement ou non, avec ou sans instrument, par un être vivant, un phénomène naturel ou un artefact, et susceptible de procurer une émotion à tout auditeur qui choisit de l’être.Lire la suitemusique-2
Auteur : Joël Couttausse
L’Un prend dans les mains de L’Autre un court morceau d’une tige creuse d’un bois sec et léger, dont l’une des extrémités est naturellement obturée par un nœud du végétal. L’Un (perplexe) : – Est-ce qu’on peut vraiment faire de la musique avec ce petit tube long de… combien… dix ?… quinze centimètres ? L’Autre (affirmative) : – À peu…Lire la suiteUne seule note
Le 21 mai, comme souvent depuis maintenant une bonne vingtaine d’années, je penserai à un nœud japonais oublié. C’était par un matin radieux et froid sur la dune de Nata, près de Fukuoka, au bord de la Mer de Corée. J’avais la chance d’être associé en qualité d’auteur au projet artistique de mon ami Garlo, compositeur et musicien… Nous sommes…Lire la suiteUn nœud oublié…
Jonchée de plumes Sur le chemin Drame infime Meurtre invisible Mort silencieuse et sanctifiée Par la dévoration Tiédeur d’entrailles Ivresse de sang Sauvage satiété Bonheur de dents Un jour commenceLire la suiteUn jour commence
Sous ce soleil démon J’me demande à quoi bon Trouver des mots sans suite Quand il n’y a pas d’exit Sous ce soleil démon J’ai beau fouiller dans mon Cœur pour trouver quoi dire On n’évite pas le pireLire la suiteSoleil Démon.
Au loin, sous le brouillard d’hiver Des âmes lisses aboient Crachant feux et flammes Il pleut du plomb sur les fougères mortes Prends garde à toi marcheur A toi et à ton chien C’est une guerre ouverte Contre tout poil et plume Tout vivant éperdu Prends garde à toi rêveur Prends garde aux cœurs d’enclume Et à leurs balles perduesLire la suitePromenade en forêt
Souvent… non… en fait, tous les jours de toute l’année, je déambule sur les chemins forestiers qui ouvrent leurs modestes perspectives juste derrière la maison que j’occupe, ici, en Pays de Born. Cheminant, l’un de mes très grands délices, lorsque j’ai la chance, et l’intelligence, de n’être pas préoccupé, c’est de laisser tout ce qui m’entoure entrer en moi :…Lire la suiteNommer l’inouï
Un monolithe noir, en basalte, symbole d’une fantastique odyssée du temps car il a porté jusqu’à nous, à travers plus de trente-sept siècles, l’un des plus anciens systèmes de justice dont nous ayons connaissance, codifié et gravé pour l’éternité par le grand roi de la Mésopotamie antique, Hammurabi : telle se présente la stèle de 2,25 mètres de haut, exposée…Lire la suiteLe code de Hammurabi
La douceur des araignées, elle est dans ces fils de soie tendus par elles en travers des chemins, invisibles, que l’on coupe en passant, aveuglément, dans l’édénique primeur de l’aube, et qui laissent sur la peau des jambes, des bras ou du visage une infime, surprenante et un peu inquiétante caresse.Lire la suiteLa douceur des araignées
Aujourd’hui, jour d’envol… Un soleil chevelu Laisse trainer ses blondeurs sur toute chose. Et par endroit, la lumière frise. Délicieuses chatouilles à mon regard. L’air sent bon Comme lorsqu’on enfouit son nez Dans une brouillonne crinière de fille.Lire la suiteJour d’envol
Pour employer un cliché ici pas trop mal adapté, il est des moments où les planètes s’alignent, où les circonstances se révèlent, poursuivons l’image, en syzygie, mais sans qu’aucun calcul ait permis d’en anticiper l’occurrence. Par exemple, dans ce petit bourg où j’habite, une panne électrique générale coïncide avec un ciel pur de tout nuage et une nuit bien noire…Lire la suiteJe vous souhaite le bonheur d’une sidérhartha
Il y a toutes ces choses qui échappent à nos regards et qui nous regardent. Certains leur donnent des noms : esprits, anges, elfes, djinns, kamis, génies, démons… Des noms, des noms… milliers de noms inventés par les Hommes tout au long de l’histoire des Hommes et partout où vivent les Hommes. Les noms n’ont aucune importance. Partout, toujours, il…Lire la suiteIl y a toutes ces choses
J’aime ces temps du vide Ces temps de l’attente En gare Où mon esprit s’égare Entre un ici déjà lointain Et un là-bas non encore advenu Temps du rien Temps du regard Toujours un peu hagard, Le regard Et qui erre et qui s’y perd et qui s’égare En gareLire la suiteEn gare
J’ai vu le vent, oui, je l’ai vu : Il a dansé avec les feuilles, Fragiles mortes qu’il enlace. Elles, si lasses, elles s’y laissent Prendre et elles tournent, oh, elles tournent, Emportées par son petit air, Légères, folles, émoustillées… La belle vie, nouvelle vie, comme vous rêvez Petits cadavres aux robes écarlates, Comme vous rêvez le temps d’une dernière…Lire la suiteDanse macabre aux feuilles d’érable
J’adore cette folie Cette petite folie Qui est dans ma tête Et que jamais personne Ne connaitra Que moi À chacun la sienne Qui n’est pas la mienne D’aucuns la disent douce Mais douce elle n’est pas Elle se fout de tout Du bien comme du mal Du tiers comme du quart Rien ne l’arrête Ni ne la retient Que…Lire la suiteDans ma tête
À Hakata, sur la baie Tout se tait. Les oiseaux posés, muets, Ont tendu leurs ailes Battantes en signe d’appel. « Viendra-t’il ? » Demande la fumée aux nuages immobiles. Quand soudain, voici nuées et fumée balayées ; Les oiseaux, Soulevés, Crient tout haut : « Le Roi Vent s’est levé ! »Lire la suiteÀ Hakata
Bruite que font [ou feraient) les fougères au printemps lorsque se déroule la spirale présente au bout de leurs fines tiges.Lire la suitefurfurmure
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