Parasite est un film assez particulier, difficile à classer dans un genre. Le début du film se présente comme une comédie mais peu à peu, le long-métrage prend des tournures inattendues. Quoiqu’il en soit, Parasite livre un scénario cruel et passionnant avec de nombreux retournements difficile à anticiper. On ne ressent aucune longueur pendant ces 2 heures 10. Le film nous offre également une critique sociale puissante. On retrouve un thème récurrent dans la filmographie Bong Joon-ho : les différences de classes sociales, un thème déjà au centre de Snowpiercer. Le réalisateur critique aussi un système poussant les individus à prendre des décisions parfois radicales, ce qu’on retrouvait plus dans Mother. Ce propos sur les classes sociales est d’ailleurs illustré dans le film avec les escaliers. On remarque que lorsque les personnages utilisent les escaliers, la manière dont ils sont filmés est très symétrique et chorégraphiée. Deux plans sur les escaliers marqueront la rétine, un avec la famille de Gi-taek les descendant sous la pluie et un où la famille Park les montant à l’abri, chez eux. Des plans très évocateurs.
Source : cinematiccritiques.com
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