En 1761, un navire français transportait environ 160 esclaves hors de Madagascar (…). Alors que l’esclavage était légal à l’époque, le capitaine n’était pas approuvé en tant qu’esclavagiste et essayait donc probablement de terminer rapidement son marché illicite d’esclaves (…) Ils ont rencontré le récif entourant l’île de Tromelin en essayant de le naviguer dans l’obscurité (…) Environ 60 des esclaves ont pu nager pour se mettre en sécurité. À l’aide des débris du navire, deux camps ont été établis, un pour l’équipage et un pour les esclaves. Finalement, les hommes d’équipage sont retournés à Madagascar, jurant de revenir chercher les esclaves, mais ils ont dû s’égarer car personne n’est revenu pendant 15 ans. (…) Ils se maintenaient en vie en mangeant des tortues et des crabes qui venaient nicher sur l’île. Ils ont construit des abris simples en creusant des pièces dans le sol et en les fortifiant avec des pierres. (…) Lorsqu’un bateau de sauvetage a finalement été envoyé sur l’île toutes ces années plus tard, il ne restait que sept femmes et un enfant de moins d’un an.
Source : atlasobscura.com
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