J’appris, nous dit-il, à me passer des services du coiffeur, tout comme j’avais su me libérer du blanchisseur. C’était pour moi un nouvel apprentissage en perspective ; car, une fois, à Pretoria, un coiffeur anglais, plein de mépris, refusa de me couper les cheveux. J’en fus indéniablement offensé ; mais, aussitôt après, j’achetai une tondeuse, et, installé devant une glace, je me mis au travail. Si les cheveux de devant furent plus ou moins bien coupés, ceux de derrière furent complètement massacrés. Une fois de plus ce fut un éclat de rire général. Mes amis me questionnèrent : « Qu’est-il arrivé à vos cheveux, Gandhi ? Les avez-vous laissé grignoter par des rats ?
Par : Gandhi