C’est à Paris qu’a été inventé un objet salutaire pour l’hygiène publique grâce à un préfet qui a laissé son nom à sa trouvaille : Eugène Poubelle et qui a donné lieu à une véritable révolution sanitaire et urbaine. 24 novembre 1883, le préfet de la Seine fait passer un arrêté à Paris qui oblige les propriétaires à prévoir « un…Lire la suiteEugène Poubelle et une invention hygiéniste
Repère : objet
Les objets. Un ensemble d’éléments qui nous accompagnent et nous environnent. Dans le fond de la poche ou d’un sac, sur une étagère, dans un placard. Posé contre le mur, relégué dans un grenier ou une cave. Prêt à certains usages, ou pas. Rappelant des emplois qui ne sont plus, ou ne sont pas, pas encore. Certains auxquels nous sommes attachés, d’autres dont nous avons oublié la présence. Se comptant de manière parcimonieuse ou au contraire déferlant en toute abondance. Les objets, ces repères du quotidien, d’un quotidien singulier, incomparable à tout autre…
Deux dangers menacent le monde, l’ordre et le désordre.Lire la suiteDeux dangers menacent le monde
Rares sont les cordes nouées – les quipus (nœud, en langue quechua) – parvenues jusqu’à nous. La découverte de vingt-neuf d’entre elles sur le site d’Incahuasi dans la vallée de Canete, à 160 km sud de Lima au Pérou, constitue donc un événement archéologique exceptionnel comme l’a expliqué au New York Times Gary Urton, l’un des principaux spécialistes des quipus…Lire la suiteDécouverte de vingt-neuf quipus
Ils ont beau vivre séparés depuis près de trois quarts de siècle, les Coréens du Nord et les Coréens du Sud ont hérité du même patrimoine : leur langue, si différente du chinois et du japonais, leur ingénieux alphabet, forgé au xve siècle à l’instigation du roi Sejong, ou leurs coutumes et leurs légendes aussi piquantes que colorées. Mais si…Lire la suiteDangun, premier des Coréens duquel nous descendons tous…
Combien de noms une chemise peut-elle avoir ? Beaucoup, si cette chemise est la guayabera, largement connue comme la chemise de mariage mexicaine. D’autres noms pour la guayabera existent dans différents pays incluant chacabana en République dominicaine, chemise-jac à la Trinité, et guayabel en Haïti … L’origine exacte de son nom plus commun, guayabera, prête quant à lui à discussion.…Lire la suiteCombien de noms une chemise peut-elle avoir ?
En 1891, un précieux chaudron d’argent est apparu lors du creusement de tourbières dans la tourbière de Rævemosen, près de Gundestrup dans l’Himmerland. Le récipient avait été déposé dans la tourbière – un sacrifice de grande valeur pour les puissances supérieures. Avant cela, le chaudron avait été démonté. Le rebord et les grandes plaques d’argent qui constituent ses parois ont…Lire la suiteChaudron de Gundestrup – Origines ?
La ville de Kasongo m’a beaucoup marqué car j’y ai assisté à des cas de possession incroyables. C’est là que j’ai vu pour la première fois des tombes entourées de chaînes, pour contenir l’esprit. Tout simplement parce qu’il y a eu beaucoup de gens racontant voir quelqu’un de mort, assis sur sa tombe. Moi, je connaissais un garçon qui était…Lire la suiteChaussure – Libère Tumba
Cette robe longue et ample portée par-dessus les vêtements, qui couvre tout le corps sauf les pieds et les mains, permet aux femmes musulmanes de se conformer à une prescription religieuse de dissimuler leur corps. « Il y a des gens qui vendent des abayas comme un vêtement parmi d’autres, et des gens qui en vendent parce qu’ils estiment que c’est…Lire la suiteAbaya : une ambiguïté source de débat
L’île de Taquile, située sur le lac Titicaca dans les hauts plateaux des Andes péruviennes, est connue pour son art textile qui fait partie de l’activité quotidienne des hommes et des femmes de tous âges et dont les produits sont portés par tous les membres de la communauté. Les habitants de Taquile ont vécu relativement isolés du reste du pays…Lire la suiteTaquile et son art textile
Plus de 2 100 jarres de pierre mégalithiques ont donné leur nom à la plaine des Jarres, située sur un plateau du Laos central. De forme tubulaire, elles étaient destinées à des pratiques funéraires au cours de l’Âge du fer. Ce bien en série de 15 éléments comprend des grandes jarres de pierre taillée, des disques de pierre, des sépultures…Lire la suiteSites de jarres mégalithiques de Xieng Khouang – plaine des Jarres
Routes de la soie : le réseau de routes du corridor de Chang’an-Tian-shan
[chin. 丝绸之路:长安—天山廊道的路网 Sīchóu zhī lù: Cháng'ān—tiānshān láng dào de lù wǎng]
Cette section des Routes de la soie s’étend sur 5 000 km, de Chang’an/Luoyang, capitale centrale de la Chine sous les dynasties Han et Tang, jusqu’à la région de Jetyssou, en Asie centrale. Ce corridor a pris forme entre le IIe siècle av. J.-C. et le Ier siècle apr. J.-C. ; il a été utilisé jusqu’au XVIe siècle, reliant de…Lire la suiteRoutes de la soie : le réseau de routes du corridor de Chang’an-Tian-shan
Les techniques textiles traditionnelles des Li : filage, teinture, tissage et broderie
[chin. 传统黎族纺织技术 Chuántǒng lízú fǎngzhī jìshù]
Les techniques textiles traditionnelles des Li : filage, teinture, tissage et broderie sont employées par les femmes du groupe ethnique des Li, dans la province chinoise du Hainan, pour produire des vêtements et d’autres objets usuels à partir du coton, du chanvre et d’autres fibres. Ces techniques, qui comprennent notamment l’ikat, la broderie double-face, et le tissage jacquard simple face,…Lire la suiteLes techniques textiles traditionnelles des Li : filage, teinture, tissage et broderie
Le Poncho Para’í de 60 Listas de Piribebuy est un vêtement artisanal paraguayen composé de trois parties : le corps, les franges et la fajita (bordure). Chaque partie est confectionnée selon des procédures artisanales différentes et réalisées par les tisserandes de manière collaborative. Pour créer le poncho, les praticiennes tissent trois types de fils de coton, correspondant aux trois parties…Lire la suiteLes techniques ancestrales et traditionnelles d’élaboration du « Poncho Para’i de 60 Listas » de la ville de Piribebuy, République du Paraguay
Les Dumbara-ratā kalāla, ou tapis Dumbara, sont des tapis traditionnels fabriqués à la main qui sont utilisés en tant que tentures murales, tapisseries ou housses de coussin. Les tapis sont fabriqués dans deux villages (Kalasirigama et Alokagama) par une communauté appelée kinnara. Du XVe au XIXe siècle, celle-ci fournissait des tapis ornementaux au palais royal dans le cadre du service…Lire la suiteLes savoir-faire traditionnels relatifs à la fabrication de Dumbara Ratā Kalāla
En Côte d’Ivoire, le savoir-faire traditionnel du tissage des pagnes se caractérise par des techniques de tissage et des matières premières spécifiques. Les pagnes tissés par les communautés gouro, baoulé, malinké, sénoufo, koulango, nafana et abron sont confectionnés à partir de fils de coton teintés de différentes couleurs. Ils sont tissés en bandes étroites sur un métier manuel conçu par…Lire la suiteLes savoir-faire traditionnels liés au tissage du pagne en Côte d’Ivoire
Les Iraniens sont réputés dans le monde entier pour leur maîtrise de l’art du tissage des tapis, les tisseurs du Fars, dans le sud-ouest de l’Iran, comptant parmi les plus renommés d’entre eux. La laine utilisée pour les fabriquer est tondue par les hommes de la communauté au printemps ou en automne. Les hommes construisent ensuite le métier à tisser,…Lire la suiteLes savoir-faire traditionnels du tissage des tapis du Fars
À Kashan, ville qui est depuis longtemps le centre du tapis de qualité, près d’un habitant sur trois est employé à la fabrication de tapis et parmi ceux-ci plus des deux tiers sont des femmes. Le processus de fabrication des tapis commence par un dessin, élaboré en puisant parmi un ensemble de styles établis, avec des motifs de fleurs, de…Lire la suiteLes savoir-faire traditionnels du tissage des tapis à Kashan
Le processus artisanal qui permet d’obtenir des fibres végétales pour le tissage des talcos, crinejas et pintas du chapeau pinta’o est un processus manuel réalisé à l’aide de cinq plantes et de boue. Les artisans tissent des tresses et créent des talcos aux différents motifs, ainsi que des pintas. Les participants plantent, travaillent la matière première, tissent ou créent les…Lire la suiteLes processus et techniques artisanaux des fibres végétales pour le tissage des talcos, crinejas et pintas du chapeau pinta’o
L’atlas et l’adras sont deux types de tissus traditionnels produits au Tadjikistan. Si l’atlas est fabriqué à partir de fils de soie, l’adras est tissé avec des fils de soie et de coton, les deux tissus sont fabriqués selon une technique similaire. nombreuses étapes, depuis la collecte des cocons et du coton jusqu’au filage, à l’emballage, à la teinture et…Lire la suiteLes connaissances et savoir-faire traditionnels liés à la fabrication des tissus atlas et adras
Le Yuki-tsumugi est une technique japonaise de tissage de la soie que l’on trouve principalement dans les villes de Yuki et Oyama, sur les bords de la rivière Kinu, au nord de Tokyo. La région jouit d’un climat doux et de terres fertiles, conditions idéales pour la culture du mûrier et la sériciculture. La technique du Yuki-tsumugi est employée pour…Lire la suiteLe Yuki-tsumugi, technique de production de soierie