Le buklog est un système élaboré de rituels de gratitude pratiqué par les Subanen, peuple autochtone du sud des Philippines. Le chef de la famille hôte, généralement un chef de village appelé timuay, prépare les rituels pour exprimer sa gratitude aux esprits. Les rituels assurent une cohabitation harmonieuse entre les membres d’une famille, d’un clan et d’une communauté, mais aussi…Lire la suiteLe Buklog, système de rituels de gratitude des Subanen
Repère : 07 - Communication
Comment considérons-nous la communication [43] ? Quelles langues [44] pratiquons-nous ? Quelles écritures [45] ? Lesquelles aimerions-nous connaître ? Comment nommons-nous les êtres & les choses [46] ? Quelle est notre relation aux médias [47] ? Quelle importance prennent les récits [48] ? Qu’en est-il du numérique & de l’I.A. [49] ? Comment considérons-nous les apparences [50] ? Quels sentiments privilégions-nous [51] ? Comment appréhendons-nous le bonheur & la réussite [52] ?
Les communautés ethniques tibétaines, mongoles et tu établies dans l’ouest et le nord de la Chine ont en commun l’histoire d’un héros ancien, le roi Gesar, envoyé au paradis pour vaincre les monstres, déposer les puissants et aider les faibles, tout en unifiant des tribus très différentes. Les chanteurs et récitants qui préservent la tradition épique du Gesar racontent des…Lire la suiteLa tradition épique du Gesar
La tradition du récit des anecdotes de Nasreddin fait référence aux pratiques sociales et aux festivals autour du récit des anecdotes attribuées à Nasreddin, un sage et philosophe reconnu pour ses connaissances, analyses et représentations humoristiques de la société et des expériences de vie. Bien qu’il existe de légères différences entre les communautés en termes d’imagerie, de noms de personnages…Lire la suiteLa tradition du récit des anecdotes de Nasreddin Hodja / Molla Nesreddin / Molla Ependi / Apendi / Afendi Kozhanasyr / Nasriddin Afandi
L’empaako est un système d’attribution de nom pratiqué par les Batooro, Banyoro, Batuku, Batagwenda et Banyabindi, qui consiste à attribuer aux enfants l’un des douze noms communs aux communautés en plus de leur prénom et de leur nom de famille. Le fait de s’adresser à quelqu’un par son nom empaako est une manière d’affirmer avec force l’existence des liens sociaux.…Lire la suiteLa tradition de l’empaako des Batooro, Banyoro, Batuku, Batagwenda et Banyabindi de l’ouest de l’Ouganda
La mascarade Makishi marque la fin du mukanda, un rituel annuel d’initiation pour les garçons de huit à douze ans. Ce rituel est célébré par les communautés Vaka Chiyama Cha Mukwamayi auxquelles appartiennent les Luvale, les Chokwe, les Luchazi et les Mbunda, des peuples établis dans les provinces nord-ouest et ouest de la Zambie. C’est habituellement au début de la…Lire la suiteLa mascarade Makishi
La Hikaye palestinienne est une forme de récit narratif pratiquée par les femmes. Ces récits fictifs qui ont évolué au fil des siècles évoquent les préoccupations quotidiennes de la société du Moyen-Orient et les problèmes familiaux. Critique de la société du point de vue des femmes, la Hikaye dresse un tableau de la structure sociale touchant directement leur vie. Beaucoup…Lire la suiteLa Hikaye palestinienne
La Fête du grand pardon est inspirée d’une bulle pontificale historique émise par le Pape Célestin V pour favoriser les partenariats au sein des populations locales. Ayant lieu dans la ville et la province de L’Aquila, cette tradition comprend un ensemble de rituels et de célébrations transmis sans interruption depuis 1294. Cette pratique véhicule un sentiment fort de continuité et…Lire la suiteLa fête du pardon célestinien
Tous les ans en février, les communautés iraquiennes honorent Al-Khidr, un saint qui, d’après de vieilles croyances, exaucerait les vœux des participants, notamment s’ils sont dans le besoin. Dans le nord de l’Iraq, les familles se rassemblent sur une colline où le sanctuaire d’Al-Khidr serait situé, pendant les trois derniers jours du mois. Portant des vêtements traditionnels, ils mangent des…Lire la suiteLa fête de Khidr Elias et l’expression des vœux
La fabrication artisanale de décorations d’arbres de Noël en perles de verre soufflé concerne les décorations d’arbres de Noël artisanales produites en insérant un tube en verre préalablement chauffé dans un moule en laiton qui prend la forme d’une série de perles appelée klautschata qui sont ensuite argentés, colorés et décorés à la main. Cette série est ensuite découpée en…Lire la suiteLa fabrication artisanale de décorations d’arbres de Noël en perles de verre soufflé
La danse des masques de Drametse est une danse sacrée, exécutée lors du festival de Drametse en l’honneur du gourou bouddhiste Padmasambhava. Ce festival, qui se tient deux fois par an dans ce village du Bhoutan oriental, est organisé par le monastère Ogyen Tegchok Namdroel Choeling. La danse réunit seize danseurs masqués vêtus de costumes colorés et dix hommes composant…Lire la suiteLa danse des masques des tambours de Drametse
L’évolution de l’écriture géorgienne a produit trois alphabets, mrgvlovani, nuskhuri et mkhedruli, tous encore en usage aujourd’hui. Le mrgvlovani a été le premier alphabet d’où le nuskhuri et le mkhedruli ont été tirés. Ces alphabets coexistent du fait de leurs différentes fonctions sociales et culturelles, reflétant un aspect de la diversité et de l’identité géorgiennes. Leur utilisation culturelle confère aux…Lire la suiteLa culture vivante des trois systèmes d’écriture de l’alphabet géorgien
Le jamu est un remède à base de plantes utilisé en Indonésie depuis le huitième siècle. Il repose sur la croyance selon laquelle les maladies chaudes doivent être guéries par des remèdes de nature froide et inversement, l’équilibre entre les éléments chauds et froids du corps garantissant une bonne santé. Les couleurs et les formes des plantes sont également associées…Lire la suiteLa culture du bien-être lié au jamu
Les origines du groupe ethnique des Kallawaya, établi dans la région montagneuse de Bautista Saavedra au nord de La Paz, remontent à la période pré-inca. À l’instar de nombreux aspects de la culture andine, ses coutumes et ses valeurs ont évolué à la faveur de la fusion entre les religions indigène et chrétienne. L’activité principale des Kallawaya est l’exercice d’une…Lire la suiteLa cosmovision andine des Kallawaya
La cérémonie rituelle des Voladores (« hommes volants ») est une danse de fertilité exécutée par plusieurs groupes ethniques au Mexique et en Amérique centrale, en particulier le peuple Totonac dans l’État oriental de Veracruz, pour exprimer leur respect et leur harmonie avec la nature et le monde spirituel. Au cours de la cérémonie, quatre jeunes hommes escaladent un tronc…Lire la suiteLa cérémonie rituelle des Voladores
La calligraphie mongole est une technique d’écriture consistant à relier verticalement des traits continus pour former des mots. L’alphabet de l’écriture classique mongole compte quatre-vingt-dix lettres, formées à partir de six traits principaux respectivement nommés « tête », « dent », « tige », « estomac », « arc » et « queue ». Cette écriture méticuleuse est utilisée pour…Lire la suiteLa calligraphie mongole
La calligraphie chinoise a toujours été beaucoup plus qu’un simple outil de communication, intégrant une dimension artistique qui lui vaut d’être encore prisée à l’âge du stylo à bille et de l’ordinateur. De fait, la calligraphie n’est plus l’outil de base des intellectuels et des hauts responsables, mais est devenue le domaine exclusif d’artisans et d’amateurs enthousiastes. Qu’ils consignent des…Lire la suiteLa calligraphie chinoise
La calligraphie arabe désigne la pratique artistique consistant à retranscrire l’écriture arabe manuscrite avec fluidité, afin d’exprimer harmonie, grâce et beauté. Cette pratique, qui peut être transmise tant par l’éducation formelle et informelle, utilise les vingt-huit lettres de l’alphabet arabe, rédigé en écriture cursive de droite à gauche. Conçue à l’origine pour rendre l’écriture claire et lisible, elle s’est progressivement…Lire la suiteLa calligraphie arabe : connaissances, compétences et pratiques
L’ornek est un système ukrainien de symboles et de leurs significations, actuellement utilisé dans la broderie, le tissage, la poterie, la gravure, les bijoux, la sculpture sur bois et la peinture sur verre et murale. Les symboles sont disposés pour créer une composition narrative. Les communautés tatares de Crimée saisissent la signification des symboles et chargent souvent des artisans de…Lire la suiteL’ornek, un ornement des Tatars de Crimée et les savoirs connexes
Le terme Olonkho désigne à la fois la tradition épique iakoute, l’un des arts épiques les plus anciens des peuples turciques, et l’épopée qui est au cœur de cette tradition. Celle-ci est aujourd’hui encore récitée épisodiquement en République de Sakha (Iakoutie), à l’extrême-orient de la Fédération de Russie. Ces récits poétiques, qui comptent entre 10000 et 15 000 vers, sont…Lire la suiteL’Olonkho, épopée héroïque iakoute
L’épopée arménienne « Les enragés de Sassoun » raconte l’histoire de David de Sassoun, un jeune homme téméraire et indépendant qui, par la grâce de Dieu, défend son pays contre le mal dans un duel inégal. L’épopée s’inscrit dans la tradition des récits populaires héroïques qui relatent l’histoire d’une nation et dépeignent ses aspirations et ses sentiments les plus profonds.…Lire la suiteL’interprétation de l’épopée arménienne « Les enragés de Sassoun » ou « David de Sassoun »