Dans le sens de cette valorisation que gardent-ils de leurs médicaments de la forêt ? Que portent-ils de ce savoir médicinal dans leurs valises culturelles, identitaire dans ce voyage en sens inverse du nouveau monde vers le vieux continent ? Pour ma part, l’usage du miel et du citron est encore régulier pour lutter contre les maux de gorge des enfants, du thé à l’ail en cas de rhume. J’amène du Brésil du beurre de cacao, pour ces qualités cicatrisantes. De l’andirobe et copaíba, toujours dans l’armoire à pharmacie, mais je n’arrive pas à l’utiliser avec mes enfants par voie orale, les goûts amers sont restés gravés dans ma mémoire, je les utilise plutôt pour des massages en cas de douleurs articulaires.
Auteur : Ivy Daure
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