Le mélèze est un conifère de la famille des Pinacées, caractérisé par sa particularité rare chez les résineux : il perd ses aiguilles en hiver. Originaire des zones froides de l’hémisphère nord (Alpes, Sibérie, Canada), il résiste à des températures extrêmes. Le mélèze de Sibérie (Larix sibirica) ou celui d’Europe (Larix decidua) est souvent utilisé en construction pour son bois résistant. Il joue aussi un rôle écologique en stabilisant les sols et en fixant le carbone dans les zones de permafrost. Dans les traditions sibériennes, il est associé à des pratiques chamaniques. Il est parfois vu comme un arbre de passage, symbolisant l’endurance et le cycle vie-mort. On le retrouve aussi en peinture de paysage de montagne, dans l’œuvre de Caspar David Friedrich ou dans des haïkus japonais.
Le mélèze de Dahurie (Larix gmelinii) est un conifère typique des forêts boréales de Sibérie orientale, de Mongolie et du nord-est de la Chine. Il est considéré comme l’un des arbres résistant le mieux au froid extrême, pouvant survivre à des températures inférieures à -70°C. Contrairement à d’autres conifères, il est caduc, c’est-à-dire qu’il perd ses aiguilles en hiver, ce qui lui permet de limiter l’évaporation. Il domine la taïga sibérienne, souvent en association avec le pin de Sibérie ou le bouleau nain. Le sol gelé en profondeur (pergélisol) limite la décomposition, et rend ces écosystèmes très sensibles au réchauffement climatique. Les mélèzes de Dahurie stockent une part significative de carbone, mais leur fragilité augmente face aux incendies et aux changements climatiques. Ils sont essentiels à l’équilibre écologique des régions boréales et à la vie des peuples autochtones comme les Evenks ou Yakoutes.
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