Les Māori se sont installés en Nouvelle-Zélande à partir du XIe siècle. Pendant plus d’un siècle de colonisation européenne, les Māori ont eu tendance à rester dans les zones rurales, mais dans les années 2000, plus de 80 % des Māori vivaient dans des zones urbaines. Selon les données du recensement de 2013, le pays comptait 598 605 Māori, soit 14,9 % de la population totale. Dans ce groupe, près de la moitié (46,5 pour cent) ont identifié les Māori comme leur seule ethnie, les autres s’identifiant aux côtés d’une ou plusieurs autres ethnies. La population Māori a augmenté de près de 40 pour cent depuis 1991, année où elle comptait 434 847 personnes.
La population Māori comptait probablement environ 1 million de personnes à la fin du XVIIIe siècle, avec une économie d’agriculture et de pêche et une organisation sociale similaire à celle des Polynésiens des petites îles du nord-est. Il existait des différences entre les groupes tribaux et les guerres entre eux n’étaient pas rares. L’arrivée des colons blancs a entraîné un déclin rapide de la population, à tel point que l’on pensait que les Māori étaient au bord de l’extinction vers la fin du XIXe siècle, alors que la population n’avait guère dépassé les 40 000 habitants. Comme en Australie, la politique coloniale à l’égard de la population indigène consistait à « adoucir l’oreiller mourant » d’une « race inférieure ».
Source : minorityrights.org
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