[Le manuscrit de Voynich, aujourd’hui conservé à l’Université Yale, aux États-Unis, ne cesse de tourmenter historiens et cryptologues.]
Nous sommes en 1912. L’antiquaire d’origine polonaise Wilfrid Voynich se rend dans une demeure de la campagne romaine, la villa Mondragone, où des jésuites se défont de livres anciens. Parmi ceux-ci, un étrange manuscrit. Divisé en six parties – botanique, astronomie, cosmologie, biologie, pharmacologie et recettes -, l’ouvrage de 234 pages est richement illustré : plantes réelles et fantaisistes, diagrammes stellaires, femmes nues baignant dans de grandes cuves de liquide vert, longs réseaux de tuyaux… Mais voilà, il est rédigé dans une langue inconnue. Depuis, le précieux volume, aujourd’hui conservé à l’Université Yale, aux États-Unis, ne cesse de tourmenter historiens et cryptologues : nul ne sait qui en est l’auteur, ni quelle est sa véritable nature. (…) Une seule certitude : grâce à la datation au carbone 14, les scientifiques apprendront en 2011 que les peaux qui ont servi à la fabrication du parchemin sont issues de veaux morts entre 1404 et 1438.
Auteur : William Rowe-Pirra
Source : sciencesetavenir.fr / 2022
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