Pourtant l’oubli n’a pas toujours valeur négative. Dans une perspective sous-tendue par l’approche psychanalytique, parents ou soignants soulignent parfois également ses vertus. L’oubli apparaît alors comme le moyen de fuir une réalité douloureuse, d’effacer un souvenir gênant. Il permet de « refouler » une mémoire encombrante, de se protéger, il est « mécanisme de défense » (Freud 1967). Aussi la maladie d’Alzheimer peut-elle apparaître comme une échappatoire possible : « pour ma grand-mère maternelle, c’était une façon de se décharger d’une dure réalité ». La maladie sert de refuge, tel un couvent. « Il est rentré en démence comme on rentre en religion », explique cette autre femme à propos de son père…
Source : planetesante.ch
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