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Le mémorial de Caen entre mémoire et histoire

repère(s) :art

… Là, nos choix ont été orientés grâce à l’aide du Centre National de la Cinématographie, le CNC, où j’avais d’abord rencontré Costa Gavras, séduit par le programme mais indisponible. J’ai ensuite contacté Jacques Perrin, acteur et producteur. Il avait notamment produit Z. Avec lui, nous avons travaillé de manière tout à fait différente, à la fois sur le film Le Jour J et sur le dernier, Espérance. Je voudrais m’arrêter quelques instants sur le programme du Jour J. Le parti pris de son réalisateur, Didier Martini, relayé par la monteuse, Marie-Josèphe Yoyotte, était une idée séduisante. Comprenant bien qu’il fallait du spectaculaire et que cela ne pouvait pas être simplement un film de plus, l’idée était de se concentrer sur ce fameux double écran, qui devenait même triple : il donnait le point de vue de ceux qui subissaient l’assaut – l’armée allemande –, de ceux qui montaient à l’assaut – les armées alliées – et celui de la plage, avec un système assez compliqué d’enchevêtrement des écrans. La prouesse technique y était : les ingénieurs étaient rassurés, le public et ceux qui étaient intéressés par le développement touristique du site aussi. C’était un film que l’on ne pouvait montrer en vidéo ou diffuser à la télévision – l’écran est trop petit – et, en même temps, cela restituait en quinze minutes une vue spectaculaire du phénomène du Débarquement du 6 juin.

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