Dans les monastères et villages de la région du Ladakh, les lamas (prêtres) bouddhistes chantent les textes sacrés illustrant l’esprit, la philosophie et les enseignements du Bouddha. Deux formes de bouddhisme sont pratiquées au Ladakh – le Mahayana et le Vajrayana – et il existe quatre grandes sectes : Nyngma, Kagyud, Shakya et Geluk. Chaque secte a plusieurs formes de chant, pratiquées lors des rituels du cycle de vie et les jours importants des calendriers bouddhiste et agraire. Le chant est exécuté pour le bien-être spirituel et moral du peuple, pour la purification et la paix de l’esprit, pour appaiser la colère des mauvais esprits ou pour invoquer la bénédiction de divers bouddhas, bodhisattvas, déités et rinpochés. Il est pratiqué en groupe, soit assis à l’intérieur, soit accompagné de danses dans la cour du monastère ou d’une maison particulière. Les moines portent des costumes spéciaux et font des gestes de la main (mudras) qui représentent l’être divin du Bouddha, tandis que des instruments tels que clochettes, tambours, cymbales et trompettes apportent musicalité et rythme au chant. Des acolytes sont formés sous la direction rigoureuse de moines plus âgés ; ils récitent fréquemment les textes jusqu’à ce qu’ils soient mémorisés. Les chants sont pratiqués tous les jours dans le hall d’assemblée du monastère où ils font office de prière aux déités pour la paix dans le monde et pour le développement personnel des praticiens.
Source : ich.unesco.org
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