1. Trace en creux ou relief que l’on laisse, en particulier de main ou de pied, ou plus largement de tout corps ou support entré en contact avec une autre surface. Témoigne de l’existence de ce ou ces contacts passés ainsi avérés avec de possibles conséquences parmi lesquelles la reconnaissance de l’identité de qui l’a laissée – où l’on songera par ex. à un contexte délictueux ou criminel susceptible de conséquences judiciaires. Peut renvoyer à diverses activités artistiques, par ex. celle des empreintes de mains négatives durant la Préhistoire.
2. À la suite du biologiste et éthologue Konrad Lorenz (1903-1989), et plus précisément de ses premières observations effectuées dès 1935 sur les oies cendrées, c’est sous ce terme usuel d’empreinte (ou d’imprégnation) qu’est désigné en éthologie un processus d’apprentissage par lequel, pendant une courte période, certainsanimaux s’attachent de manière irréversible au premier objet en mouvement qu’ils voient… Des études ont été amenées à avancer que ce processus prégnant particulièrement chez les oiseaux passériformes, pourrait être rattaché à une région frontale du cerveau dite hyperstriatum ventral ou HVC.
Pantopique(s) lié(s) :
forme
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