L’empathie est la capacité à comprendre et à ressentir les émotions d’autrui en se mettant à sa place. Elle repose sur deux dimensions principales : l’empathie cognitive, qui consiste à percevoir et interpréter les pensées et émotions d’autrui, et l’empathie affective, qui implique une résonance émotionnelle avec ce que l’autre ressent. D’un point de vue neuroscientifique, l’empathie est associée à l’activation des neurones miroirs, qui permettent de simuler les émotions observées chez autrui. Des études en psychologie montrent que cette capacité est essentielle pour les relations humaines, favorisant l’entraide, la communication et la cohésion sociale. L’empathie se distingue de la sympathie, qui implique une réaction émotionnelle sans nécessairement comprendre l’expérience de l’autre, et de la compassion, qui ajoute une volonté d’aider. Elle peut être développée à travers l’éducation, l’expérience sociale et certaines pratiques comme la méditation. Cependant, un excès d’empathie peut mener à une fatigue compassionnelle, notamment chez les soignants ou aidants. À l’inverse, un déficit d’empathie peut être observé dans certains troubles comme le narcissisme ou la psychopathie. Ainsi, un équilibre est essentiel pour des interactions humaines saines.
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