Plus de cinq milliards de personnes n’auront pas accès à l’eau potable d’ici moins de 30 ans. Si les estimations de l’ONU sont justes – à savoir que nous serons 9,8 milliards d’êtres humains sur la planète en 2050 – cela signifie que plus de la moitié de la population mondiale éprouvera des difficultés à avoir accès à l’eau potable.
Le stockage de l’eau dans les terres a baissé, de manière constante, d’un centimètre par an ces 20 dernières années. Les chercheurs onusiens ont tenu compte de tous les paramètres : la surface, le sous-sol, l’humidité du sol, de la neige et de la glace. Les pertes les plus importantes sont constatées en Antarctique et au Groenland. L’OMM alerte sur l’eau douce « utilisable et disponible ne représente que 0,5% de l’eau présente sur Terre ».
Dans le monde, plus de 80% des zones humides ont été perdues depuis l’ère préindustrielle. Les intempéries liées à l’eau ont augmenté ces deux dernières décennies : le nombre et la durée des sécheresse a augmenté de 29% et le nombre de catastrophes liées aux inondations de 134% à la même période. C’est en Asie que l’on dénombre le plus de victimes à cause des inondations mais la sécheresse fait encore plus de décès en Afrique.
Auteur : Hinatea Chatal
Source : tameteo.com
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