Le mot « pédagogie » vient du grec ancien παιδαγωγία (paidagôgía), signifiant « direction, accompagnement ou éducation des enfants ». Le mot est formé de deux racines grecques : παῖς / paîs → « enfant » ; ἄγειν / agein → « conduire », « mener ». À l’origine, le παιδαγωγός (paidagôgos) était l’esclave chargé de conduire les enfants à…Lire la suitepédagogie-2
Le dialogue, qu’il soit verbal ou non-verbal, est la condition même de l’échange. Il est l’espace et le temps par lequel et dans lequel notre relation à l’autre, aux autres, peut manifester toute sa capacité d’écoute ou tout au contraire, y échapper. Le dialogue, lorsqu’on s’y engage, favorise toutes sortes de connaissance et reconnaissance mutuelles…Lire la suitedialogue-2
L’étymologie du mot « éducation » provient du latin educatio, qui signifie « action d’élever ». Ce terme est dérivé de educare, signifiant « élever, instruire », lui-même un fréquentatif du verbe educere, qui combine ex (« hors de ») et ducere (« conduire » ou « tirer »). L’idée sous-jacente est celle de « tirer hors de » pour développer ou guider, tant sur le plan physique que mental. Au fil du temps,…Lire la suiteéducation-2
Le langage que nous utilisons est ce qui doit nous permettre de nous exprimer de manière à être compris. Nombreuses sont pourtant les occasions où nous sommes obligés de reprendre nos paroles car elles ne correspondent pas à ce que nous pensions et voulions dire. Et pourtant, c’est nous-mêmes qui avons choisi les mots employés. Est-ce à dire que le…Lire la suiteLe langage peut trahir la pensée ?
E lucevan le stelle Ed olezzava la terra Stridea l’uscio dell’orto E un passo sfiorava la rena Entrava ella, fragrante Mi cadea fra le braccia Oh! dolci baci, o languide carezze Mentr’io fremente le belle forme disciogliea dai veli! Svanì per sempre il sogno mio d’amore… L’ora è fuggita e muoio disperato! E non ho amato mai tanto la vita!…Lire la suiteE lucevan le stelle
… Au Japon, pendant la période Edo (1603-1867), il existait des établissements d’enseignement primaire appelés « terakoya » qui dispensaient un enseignement aux roturiers. Les archives indiquent qu’il y avait environ 15 000 terakoya, mais leur nombre réel était peut-être cinq fois plus élevé. De plus, à la fin de la période Edo (années 1850-1860), outre les terakoya, il existait…Lire la suiteLes Terakoya durant l’ère Edo…
Le concile de Chalcédoine se tint en 451 apr. J.-C., près de Constantinople, sous le règne de l’empereur Marcien. Quatrième concile œcuménique de l’Église chrétienne, il fut convoqué pour mettre fin aux controverses théologiques sur la nature du Christ. Les Pères conciliaires y proclamèrent que Jésus-Christ possède deux natures, divine et humaine, unies sans confusion ni séparation. Cette définition, connue…Lire la suiteConcile de Chalcédoine
Le concile d’Éphèse eut lieu en 431 apr. J.-C., dans la cité grecque d’Éphèse, sous le règne de l’empereur Théodose II. Il fut convoqué pour trancher une controverse christologique majeure entre Nestorius, patriarche de Constantinople, et Cyrille d’Alexandrie. Nestorius refusait d’appeler la Vierge Marie « Mère de Dieu » (Theotokos), estimant qu’elle n’avait enfanté que l’homme Jésus. Cyrille, au contraire,…Lire la suiteConcile d’Éphèse
Les frères Ivané et Zakare Zakarian (ou Mkhargrdzéli, « Long-bras » en géorgien) furent deux nobles arméniens du XIIᵉ–XIIIᵉ siècle, célèbres pour leur rôle dans la reconstruction du Caucase chrétien. Issus d’une illustre famille arménienne installée en Géorgie, ils servirent fidèlement les rois George III et surtout la reine Tamar, à l’époque de l’âge d’or géorgien. Grands généraux et administrateurs…Lire la suiteIvané et Zakare Zakarian
Tamar la Grande, reine de Géorgie de 1184 à 1213, fut l’une des figures les plus éclatantes du Moyen Âge oriental. Fille du roi George III, elle monta sur le trône à une époque où la Géorgie était déjà puissante, mais son règne porta le royaume à son apogée politique, militaire et culturel. Elle fut la première femme à régner…Lire la suiteTamar, reine de Géorgie
Les Seldjoukides étaient un peuple turc d’Asie centrale qui, converti à l’islam au XIᵉ siècle, fonda un vaste empire au Moyen-Orient. Sous la direction de Toghrul Beg, puis de son neveu Alp Arslan, ils conquirent l’Iran, l’Irak, la Syrie et une grande partie de l’Anatolie. En 1055, Toghrul Beg entra à Bagdad et reçut du calife abbasside le titre de…Lire la suiteSeldjoukides
David IV, surnommé le Constructeur (David Aghmashenebeli en géorgien), régna sur la Géorgie de 1089 à 1125. Souverain visionnaire et stratège exceptionnel, il redonna puissance et unité à son royaume après des décennies d’invasions turques seldjoukides. Sous son règne, la Géorgie connut un véritable âge d’or, devenant le principal État chrétien du Caucase. David repoussa les Seldjoukides, réforma l’armée et…Lire la suiteDavid IV le Constructeur
L’Église apostolique arménienne est la plus ancienne Église nationale du monde chrétien. Fondée au début du IVᵉ siècle, elle trouve son origine dans la prédication des apôtres Thaddée et Barthélemy, considérés comme les premiers évangélisateurs de l’Arménie. En 301 apr. J.-C., sous le règne de Tiridate III et grâce à Grégoire l’Illuminateur, l’Arménie devint le premier État chrétien de l’histoire.…Lire la suiteÉglise apostolique arménienne
La dynastie des Bagratides (ou Bagratouni) fut l’une des plus illustres familles d’Arménie. Issue de la noblesse arménienne ancienne, elle s’imposa à partir du IXᵉ siècle, après plusieurs siècles de domination arabe. En 885, Achot Ier Bagratouni fut reconnu roi d’Arménie par le califat abbasside et par l’empereur byzantin, marquant la renaissance du royaume arménien indépendant. Sous les Bagratides, l’Arménie…Lire la suiteBagratides
Tiridate III, aussi appelé Trdat III, régna sur l’Arménie de 298 à 330 apr. J.-C. Issu de la dynastie des Arsacides, il monta sur le trône après une période d’instabilité provoquée par les guerres entre Rome et la Perse sassanide. D’abord allié de l’Empire romain, Tiridate gouverna en souverain énergique, restaurateur de l’autorité royale et défenseur de l’identité arménienne. Son…Lire la suiteTiridate III
La bataille d’Avarayr eut lieu le 26 mai 451 sur la plaine d’Avarayr, dans le sud de l’Arménie historique. Elle opposa les Arméniens chrétiens, menés par Vardan Mamikonian, aux troupes sassanides de Perse, qui tentaient d’imposer le zoroastrisme à la population arménienne. Malgré une résistance héroïque, les forces arméniennes furent vaincues militairement, mais leur défaite se transforma en victoire spirituelle…Lire la suiteBataille d’Avarayr
Arsacides – Dynastie des rois parthes fondée en 247 av. J.-C. par Arsace Ier après avoir réussi à établir l’indépendance parthienne vis-à-vis de la domination séleucide – Régna sur l’Iran pour former l’empire parthe. Une branche régna sur l’Arménie jusqu’en 428. Les Arsacides ont prospéré pendant plusieurs siècles, gouvernant un empire qui a joué un rôle majeur dans les affaires…Lire la suiteEmpire arsacide
Tiridate Ier, fondateur de la dynastie arsacide d’Arménie, régna au Ier siècle de notre ère. Frère du roi parthe Vologèse Ier, il fut placé sur le trône d’Arménie vers 52 apr. J.-C. pour consolider l’influence parthe dans la région, alors disputée entre les empires de Rome et de Parthe. Ce choix provoqua un long conflit entre les deux puissances. Après…Lire la suiteTiridate Ier
Artavazd II, fils de Tigrane II le Grand, régna sur l’Arménie de 55 à 34 avant notre ère. Héritier d’un vaste royaume affaibli par les guerres contre Rome, il dut affronter un contexte politique complexe, pris entre deux grandes puissances rivales : Rome à l’ouest et les Parthes à l’est. Intelligent et cultivé, Artavazd reçut une éducation grecque et encouragea…Lire la suiteArtavazd II

