L’Alardah est un spectacle traditionnel qui combine danses, percussions et poésie chantée. Il marque le début et la fin d’occasions spéciales comme des vacances religieuses, des mariages, des naissances, des cérémonies de remise de diplômes ou des événements d’envergure locale ou nationale. Il est considéré comme une composante fondamentale des expressions culturelles des communautés qui le pratiquent. Les interprètes de l’Alardah comprennent des percussionnistes, des danseurs et des poètes. Les hommes qui exécutent l’Alardah portent des épées légères et se tiennent debout épaule contre épaule en deux rangées qui se font face, en laissant entre eux suffisamment d’espace pour les joueurs de tambours. Un interprète vêtu du costume complet porte un drapeau. Un poète déclame des vers haute à voix en rapport avec l’événement fêté, que reprennent en les chantant à la façon d’une antienne les participants. Les joueurs de larges tambours de danse frappent alors des coups successifs, suivis de plus petits tambours. Tout en chantant, les interprètes se balancent côte à côte d’avant en arrière et lèvent et abaissent leurs épées de haut en bas en rythme avec les battements de tambours et les vers. À la fin du poème, les hommes se réunissent autour du drapeau. Des hommes de tous âges, origines sociales et professions peuvent y participer. Les femmes participent également à la confection des costumes. Tout en renforçant le sens du respect mutuel, la performance consolide la cohésion sociale. Des troupes et des citoyens, des écoles, des communautés des provinces et des environs sont sollicités pour enseigner, interpréter, populariser et transmettre l’Alardah.
Source : ich.unesco.org
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