Tendant à préserver et à améliorer la santé, les pratiques hygiénistes ont été depuis longtemps fortement liées à la symbolique purificatrice de l’eau et aux préceptes religieux (ablutions, purification rituelle, propreté des vêtements, etc.). Bains publics et privés, thermes, étuves médiévales, villes d’eaux, bains turcs ou hammâms, stations thermales, etc., sont des lieux dédiés à l’hygiène corporelle et à la volupté. Tantôt apprécié, tantôt dédaigné, l’usage se modifie à travers le temps, puisque certaines sociétés vont privilégier la toilette sèche (poudres, crèmes, parfums, etc.). L’évolution technique du XIXe siècle bouleversa les pratiques liées à l’hygiène corporelle.
Auteur : João Fernandes
Source : Santé et hygiène dans les sociétés méditerranéennes à travers les âges