Les œuvres de Jože Plečnik, réalisées à Ljubljana entre la Première et la Seconde Guerre mondiale, témoignent d’une conception urbaine centrée sur l’humain ayant successivement modifié l’identité de la ville préexistante à la suite de l’effondrement de l’Empire austro-hongrois, quand Ljubljana est passée du statut de ville provinciale à celui de capitale nationale symbolique pour le peuple slovène. L’architecte Jože Plečnik a contribué à cette transformation par sa vision personnelle et profondément humaine de la ville, basée sur un dialogue architectural avec la ville plus ancienne tout en répondant aux besoins de la société moderne émergente du XXe siècle. Ce bien est composé d’une série d’espaces publics (places, parcs, rues, promenades, ponts) et d’institutions publiques (bibliothèque nationale, églises, marchés, ensemble funéraire) qui furent subtilement intégrés dans le contexte urbain, naturel et culturel préexistant, et ont contribué à la nouvelle identité de la ville. Cette approche urbanistique à échelle humaine et fortement liée au contexte ainsi que le langage architectural particulier de Plečnik sont considérés comme se distinguant d’autres principes modernistes prépondérants de son époque. Il s’agit d’un exemple exceptionnel de création d’espaces publics, d’édifices et d’espaces verts selon la vision d’un seul architecte, dans le cadre temporel et spatial limité d’une ville existante et avec des ressources limitées.
Source : whc.unesco.org
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