Nice, située sur la Méditerranée, au pied des Alpes près de la frontière italienne, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, témoigne de l’évolution d’une ville consacrée à la villégiature climatique hivernale, tirant parti de la douceur du climat et de sa situation de riviera, entre mer et montagnes. À partir du milieu du XVIIIe siècle, le site attira de plus en plus de familles aristocratiques et de la haute société, principalement britanniques, qui prirent l’habitude d’y passer leurs hivers. En 1832, Nice, appartenant alors au royaume de Piémont-Sardaigne, mit en place le « Consiglio d’Ornato », qui élabora un plan régulateur et des prescriptions architecturales visant à rendre la ville attrayante pour les étrangers. C’est ainsi que, le « Camin dei Ingles », modeste chemin qui avait été créé en 1824 par les hivernants britanniques le long du rivage, devint par la suite la prestigieuse Promenade des Anglais. Après que la ville fut cédée à la France en 1860, et grâce à son raccordement au réseau ferré européen, un nombre croissant d’hivernants de tous les pays, a afflué dans la ville, menant ainsi aux phases successives d’aménagement de nouveaux quartiers au-delà de la vieille ville médiévale. Les influences culturelles diverses exercées par les hivernants et le désir de tirer le meilleur parti des conditions climatiques et du paysage de riviera, ont façonné l’urbanisme et les styles architecturaux éclectiques de ces quartiers, contribuant à la renommée de Nice en tant que ville cosmopolite de villégiature d’hiver.
Source : whc.unesco.org