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Un effet anesthésiant sur les abeilles

repère(s) :espèces

Au Ghana, tout comme dans d’autres pays d’Afrique Occidentale, les interactions homme – abeille mellifère sont caractéristiques des régions tropicales où vivent de nombreuses espèces d’abeilles. Les chasseurs de miel exploitent les nids des essaims sauvages d’A.m. adansonii et d’abeilles sans aiguillon. (…) Les chasseurs de miel utilisent des méthodes qui impliquent la destruction totale ou partielle de la colonie avant l’enlèvement des rayons du nid, la séparation des rayons de miel de ceux de couvain et l’extraction du miel. Pour cette dernière opération les rayons sont mis à égoutter ou pressés ou encore chauffés,voire brûlés. Les apiculteurs qui utilisent des ruches traditionnelles laissent le miel s’égoutter des rayons (…) La méthode de la cueillette du miel à la lumière du jour a été adoptée. A Kin-tampo, on a utilisé les feuilles de cassave pour éloigner les abeilles des ruches kenyanes à barrettes supérieures où elles avaient leur nid. Les substances volatiles contenues par l’Adenia ont un effet anesthésiant sur les abeilles africaines. Les villageois emploient une liane, connue sous le nom de bekyam, pour calmer les abeilles. A Adaklu, les abeilles sont installées dans des ruches en troncs de palmier royal. Compte tenu des difficultés qu’il y a à visiter ces ruches, les apiculteurs sont très disposés à adopter les ruches kenyanes à barrettes supérieures qui peuvent être confectionnées par le menuisier du coin, permettent d’obtenir du miel en plus grandes quantités et non pollué par la fumée ou les cendres, et font diminuer le risque d’attaques par les abeilles. De plus, ces ruches permettent d’utiliser des grilles à
reine.

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