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Trois lignes et demie

repère(s) :famille

C’est sous l’appellation très concrète de « trois lignes et demie » 三行半 (mikudarihan) qu’un homme pouvait se séparer de son épouse dans le Japon de l’ère Edo et du début de l’ère Meiji. La lettre consistait en une brève déclaration du genre : « Je vais divorcer pour mes raisons personnelles. Tu peux aller où tu veux et te remarier avec qui tu veux ». Charmant. Les motifs de la répudiation n’avaient guère besoin d’être cités bien qu’ils puissent référer à : la désobéissance, l’obscénité, la jalousie, la lèpre, la mauvaise humeur ou encore… le fait de trop parler. » De son côté, l’épouse ne pouvait réclamer le divorce quels qu’en soient les motifs. Son seul recours était de fuir dans un couvent. Une fois dans son enceinte, elle y était théoriquement protégée et, si trois ans s’écoulaient, le mariage était annulé.

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