Le tigre (Panthera tigris) est un grand félin d’Asie, emblème de puissance et de beauté. On recense plusieurs sous-espèces : tigre du Bengale, de Sibérie, de Sumatra, etc. Menacé par la déforestation, le braconnage et la réduction de son habitat, il est protégé par des accords internationaux. Dans la culture chinoise, il représente la force guerrière ; dans l’hindouisme, la déesse Durga le chevauche. Le tigre est aussi central dans la littérature et le cinéma : de Kipling à Ang Lee (L’Odyssée de Pi). Symbole d’un équilibre prédateur fragile, sa préservation mobilise les sciences de la conservation, la génétique, et les communautés locales. Le WWF le considère comme une espèce parapluie, dont la protection bénéficie à tout l’écosystème.
Le Tigre est un fleuve du Proche-Orient, long de près de 1 900 km, qui prend sa source dans les monts Taurus en Turquie orientale. Il traverse l’Irak en passant par des villes comme Mossoul et Bagdad, avant de rejoindre l’Euphrate pour former le Chatt-el-Arab, qui se jette dans le golfe Persique. Avec l’Euphrate, il encadre la Mésopotamie, région surnommée le « berceau de la civilisation », car elle vit naître les premières sociétés urbaines, l’agriculture irriguée, l’écriture (cunéiforme) et des entités politiques comme Sumer, Akkad et Babylone. Le Tigre a joué un rôle vital dans le développement économique et culturel de ces civilisations antiques. Aujourd’hui, ses eaux sont au cœur d’enjeux hydropolitiques entre la Turquie, la Syrie et l’Irak.
Le tigre de l’Amour (Panthera tigris altaica), ou tigre de Sibérie, est la plus grande sous-espèce de tigre vivant encore aujourd’hui. Il habite les forêts tempérées de l’Extrême-Orient russe, notamment dans le bassin de l’Amour et la région du Primorié, ainsi que dans quelques zones frontalières avec la Chine et la Corée du Nord. Contrairement à ses cousins d’Asie tropicale, il s’est adapté à un climat froid, avec un pelage dense et de vastes territoires de chasse. Espèce en danger critique, il a frôlé l’extinction dans les années 1940 (moins de 50 individus), avant des efforts de conservation notables. Aujourd’hui, on en compte environ 500 en liberté, mais il reste menacé par le braconnage, la déforestation et la perte de proies naturelles. Symbole de puissance mais aussi de vulnérabilité, il est un emblème écologique et un indicateur clé de la santé des forêts boréales.
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