Cités fondées aux XIe et XIIe siècles pour répondre aux besoins des caravanes traversant le Sahara, ces centres marchands et religieux devinrent des foyers de la culture islamique. Ils ont remarquablement préservé un tissu urbain élaboré entre le XIIe et le XVIe siècle, avec leurs maisons à patio se serrant en ruelles étroites autour d’une mosquée à minaret carré. Ils…Lire la suiteAnciens ksour de Ouadane, Chinguetti, Tichitt et Oualata
Repère : 05 - Economie
Que faisons-nous [37] ? Qu’avons-nous fait ? En quoi ces activités ont-elles marqué notre existence ? Selon quelles finalités ? Quelle importance y tient le métier [38] ? Quelle place y ont prise le commerce [39] et l’argent [40] ? Comment y avons-nous considéré l’aide et le partage [41] ? Quelle est notre relation aux objets [42] ?
Fondée en 1070-1072 par les Almoravides (1056-1147), Marrakech fut longtemps un centre politique, économique et culturel majeur de l’Occident musulman, régnant sur l’Afrique du Nord et l’Andalousie. Des monuments grandioses remontent à cette période : la mosquée de la Koutoubiya, la Casbah, les remparts, les portes monumentales, les jardins, etc. Plus tard, la ville accueillera d’autres merveilles, tels le palais…Lire la suiteMédina de Marrakech
Le Moussem de Tan-Tan, dans le sud-ouest du Maroc, est un rassemblement annuel de nomades du Sahara qui réunit plus d’une trentaine de tribus du sud marocain et d’autres régions du nord-ouest de l’Afrique. À l’origine, il avait lieu tous les ans vers le mois de mai. S’inscrivant dans le calendrier agropastoral des nomades, il était l’occasion de se retrouver,…Lire la suiteLe Moussem de Tan-Tan
Essaouira est un exemple exceptionnel de ville fortifiée de la fin du XVIIIe siècle, construite en Afrique du Nord selon les principes de l’architecture militaire européenne de l’époque. Depuis sa fondation, elle est restée un port de commerce international de premier plan reliant le Maroc et l’arrière-pays saharien à l’Europe et au reste du monde.Lire la suiteMédina d’Essaouira (ancienne Mogador)
L’espace culturel de la place Jemaa el-Fna
La place Jemaa el-Fna est l’un des principaux espaces culturels de Marrakech. Devenue l’un des symboles de la ville depuis sa fondation au onzième siècle, elle offre une concentration exceptionnelle de traditions culturelles populaires marocaines qui s’expriment à travers la musique, la religion et diverses expressions artistiques. Située à l’entrée de la Médina, cette place triangulaire entourée de restaurants, d’échoppes…Lire la suiteL’espace culturel de la place Jemaa el-Fna
Habité depuis 250 av. J.-C., le site de Djenné s’est développé pour devenir un marché et une ville importante pour le commerce transsaharien de l’or. Aux XVe et XVIe siècles, la ville a été un foyer de diffusion de l’islam. Ses maisons traditionnelles, dont près de 2 000 ont été préservées, sont bâties sur des petites collines toguere et adaptées…Lire la suiteVilles anciennes de Djenné
Le songket est un tissu traditionnel malaisien tissé à la main par les femmes de la péninsule malaise et Sarawak. Le terme songket provient d’une technique de tissage ornemental, consistant à insérer un fil d’or ou d’argent entre les fils de trame et les fils de chaîne. Ces fils de trame supplémentaires semblent ainsi flotter sur un fond tissé coloré…Lire la suiteLe songket
La communauté des Zafimaniry est la dernière dépositaire d’une culture originale de travail du bois, autrefois très répandue dans toute l’île. Les Zafimaniry se sont établis au dix-huitième siècle dans une région boisée et reculée au sud-est de Madagascar, pour échapper à la déforestation qui ravageait à l’époque la majeure partie du pays. Aujourd’hui, quelque 25 000 Zafimaniry vivent dans…Lire la suiteLe savoir-faire du travail du bois des Zafimaniry
Les sodai en paille sont des objets décoratifs suspendus fabriqués à partir de tiges de céréales. Cette pratique implique la culture de céréales (généralement du seigle), le traitement de la paille et la création de structures géométriques de différentes tailles. Les structures sont ensuite ornées de détails symbolisant la fertilité et la prospérité. Considérés comme le symbole de l’univers, les…Lire la suiteLa fabrication des sodai en paille en Lituanie
Comptoir phénicien drainant les produits de l’Afrique intérieure, Sabratha fit partie de l’éphémère royaume numide de Massinissa avant d’être romanisée et reconstruite aux IIe et IIIe siècles.Lire la suiteSite archéologique de Sabratha
Tyr, où, selon la légende, fut découverte la pourpre, fut la grande cité phénicienne maîtresse des mers, fondatrice de comptoirs prospères comme Cadix et Carthage. Son rôle historique déclina à la fin des croisades. Elle conserve d’importants vestiges archéologiques, principalement de l’époque romaine.Lire la suiteTyr
Foire internationale Rachid Karameh-Tripoli
Située au nord du Liban, la Foire Internationale Rachid Karameh de Tripoli a été conçue à partir de 1962 par l’architecte brésilien Oscar Niemeyer sur un terrain de 70 hectares situé entre le centre historique de Tripoli et le port Al Mina. Le bâtiment principal de la foire est constitué d’une immense halle couverte en forme de boomerang de 750…Lire la suiteFoire internationale Rachid Karameh-Tripoli
Plus de 2 100 jarres de pierre mégalithiques ont donné leur nom à la plaine des Jarres, située sur un plateau du Laos central. De forme tubulaire, elles étaient destinées à des pratiques funéraires au cours de l’Âge du fer. Ce bien en série de 15 éléments comprend des grandes jarres de pierre taillée, des disques de pierre, des sépultures…Lire la suiteSites de jarres mégalithiques de Xieng Khouang – plaine des Jarres
L’artisanat de l’ak-kalpak est une forme artisanale kirghize traditionnelle. L’ak-kalpak est un couvre-chef masculin traditionnel en feutre blanc, associé à de profondes significations d’ordre sacré. L’artisanat de l’ak-kalpak est une somme de connaissances et de savoir-faire en constante évolution dans les domaines du feutrage, de la découpe, de la couture et de la broderie des motifs, transmis dans les communautés…Lire la suiteL’artisanat de l’ak-kalpak, connaissances et savoir-faire traditionnels liés à la fabrication et au port du chapeau masculin kirghiz
L’Elechek est un couvre-chef traditionnel féminin composé d’un bonnet de cheveux et d’un très long morceau de tissu blanc enroulé autour de la tête à la manière d’un turban et orné de broderies, de rubans et de bijoux. Cette pratique fait partie intégrante de la cérémonie traditionnelle de mariage au Kirghizstan. Rite de passage, le rituel de l’enroulement du premier…Lire la suiteL’elechek, la coiffe des femmes kirghizes : rituels et connaissances traditionnels
L’art du tapis traditionnel en feutre est l’un des arts premiers du peuple kirghiz et fait partie intégrante de son patrimoine culturel. Les Kirghiz produisent traditionnellement deux types de tapis en feutre : les ala-kiyiz et les chirdaks. Les connaissances, les techniques, la diversité, la sémantique des ornements et les cérémonies de création de tapis sont autant d’éléments culturels importants…Lire la suiteL’ala-kiyiz et le chirdak, l’art du tapis traditionnel kirghiz en feutre
Édifiée sur trois collines rapprochées du haut plateau de Balqa, dans le centre-ouest de la Jordanie, la ville d’As-Salt assurait un lien commercial de premier plan entre le désert oriental et l’ouest. Pendant les 60 dernières années de la domination ottomane, la région est devenue prospère grâce à l’arrivée de marchands originaires de Naplouse, de Syrie et du Liban qui…Lire la suiteAs-Salt – lieu de tolérance et d’hospitalité urbaine
Le bien est composé d’une série de vingt-trois composantes se trouvant essentiellement dans le sud-ouest du Japon. Cet ensemble témoigne du développement industriel rapide qu’a connu le pays entre le milieu du XIXe et le début du XXe siècle, fondé sur la sidérurgie, la construction navale et l’extraction du charbon. Ils illustrent le processus par lequel de Japon féodal chercha…Lire la suiteSites de la révolution industrielle Meiji au Japon : sidérurgie, construction navale et extraction houillère
Le Yuki-tsumugi est une technique japonaise de tissage de la soie que l’on trouve principalement dans les villes de Yuki et Oyama, sur les bords de la rivière Kinu, au nord de Tokyo. La région jouit d’un climat doux et de terres fertiles, conditions idéales pour la culture du mûrier et la sériciculture. La technique du Yuki-tsumugi est employée pour…Lire la suiteLe Yuki-tsumugi, technique de production de soierie
Les textiles décorés légers et de qualité, qui sont fabriqués à partir de plante de ramie, sont particulièrement adaptés aux étés chauds et humides du Japon. Mis au point dans la partie nord-ouest de l’île principale du Japon, l’Ojiya-chijimi, Echigo-jofu : techniques de fabrication du tissu de ramie dans la région d’Uonuma, de la préfecture de Niiagata, porte la marque…Lire la suiteL’Ojiya-chijimi, Echigo-jofu : techniques de fabrication du tissu de ramie dans la région d’Uonuma, de la préfecture de Niigata