En 1977, le quotidien américain The New York Times évoquait déjà cette réalité. « On aimerait penser que New York n’est pas une ville superstitieuse, écrivait alors le journaliste Dan Carlinsky. Mais regardez autour de vous. Observez les numéros dans l’ascenseur du prochain gratte-ciel new-yorkais dans lequel vous entrerez. Il y a de fortes probabilités que vous ne trouviez pas de numéro treize. » Toujours selon lui, « beaucoup, sinon toutes les résidences situées dans des gratte-ciel de New York n’ont pas de treizième étage », que les constructions soient anciennes ou modernes, disait-il encore. Le journaliste mettait cette absence sur le compte de la superstition, indiquant toutefois que les appartements situés au treizième étage d’un immeuble résidentiel ne semblaient pas avoir de difficultés à trouver preneur… (…) Combien de buildings sont-ils concernés ? Difficile à dire. Mais une réponse à cette question se trouve peut-être dans les chiffres de l’entreprise américaine Otis Elevator Company, leader mondial du marché des ascenseurs et escaliers mécaniques, d’après le portail Statista. Selon un article paru en 2002 dans Realty Times, une publication américaine spécialisée dans l’immobilier, quelque 85 % des immeubles new-yorkais équipés d’ascenseurs Otis n’avaient pas de treizième étage !
Auteur : Nicolas Hasson-Fauré
Source : ouest-france.fr | 2023
Le terme paraskevidékatriaphobie vient du grec Παρασκευή paraskevi signifiant « vendredi », associé à δεκατρείς decatreis « treize » et φόϐος phóbos, « peur ».
La paraskevidékatriaphobie est une peur irrationnelle et excessive du vendredi 13. Cette phobie est souvent associée à des superstitions et à des croyances culturelles négatives entourant le vendredi 13. Les personnes atteintes de paraskevidékatriaphobie peuvent éviter de planifier des événements importants ou des activités ce jour-là, craignant que cela ne porte malheur. L’origine de cette peur remonte à des traditions religieuses. En particulier, dans la tradition chrétienne, le vendredi 13 est associé à la crucifixion de Jésus et au nombre considéré comme malchanceux alors que la veille au soir, il partageait la Cène accompagné de ses Douze Apôtres. La paraskevidékatriaphobie peut varier en intensité, allant d’une simple aversion à une anxiété extrême. Des psychologues et des spécialistes peuvent aider à traiter cette phobie par des techniques de thérapie cognitivo-comportementale pour réduire l’anxiété associée à cette date.