La ville historique de Yazd est située au milieu du plateau iranien, à 270 km au sud-est d’Ispahan, à proximité des routes des épices et de la soie. C’est un témoignage vivant de l’utilisation de ressources limitées pour assurer la survie dans le désert. L’eau est amenée en ville par un système de qanat – ouvrage destiné à capter l’eau…Lire la suiteVille historique de Yazd
Pantopique : Iran
Un pantopique correspond à la réunion de quelques repères, plus ou moins nombreux, que vous pouvez commenter, compléter, étendre, selon vos propres champs d’expériences, de savoirs, d’enquêtes… - contact@21dialogues21.org
Le Sadeh, ou Sada, est une célébration qui se déroule chaque année le 30 janvier. Dans le calendrier populaire iranien, ce jour marque le début de la préparation des terres agricoles aux prochaines plantations du printemps et la fin des jours les plus froids de l’hiver, 50 jours et 50 nuits avant l’arrivée du printemps. De ce fait, « Sadeh…Lire la suiteLa célébration du Sadeh/Sada
Système hydraulique historique de Shushtar
Le système hydraulique historique de Shushtar a été inscrit en tant que chef d’œuvre du génie créateur humain. Il aurait été entrepris dès Darius le Grand, au Vème siècle av. J.-C. Il s’agit de deux grands canaux de dérivation des eaux de la rivière Kârun. L’un d’entre eux, le canal Gargar, fournit encore de l’eau à la ville de Shustar…Lire la suiteSystème hydraulique historique de Shushtar
Le mausolée d’Oljeitu fut construit entre 1302 et 1312 dans la ville de Soltaniyeh, capitale des tribus mongoles Ilkhanides. Situé dans la province de Zanjan, à quelque 240 km de Téhéran dans le nord-ouest de l’Iran, Soltaniyeh est l’un des exemples les plus saisissants de réalisations architecturales perses et un monument clé dans le développement de l’architecture islamique. Cet édifice…Lire la suiteSoltaniyeh
Shahr-i-Sokhta, qui signifie « ville brûlée », est situé à la jonction de routes commerciales de l’âge du bronze traversant le plateau iranien. Les vestiges de la ville en briques de terre crue représentent l’émergence des premières sociétés complexes dans l’est de l’Iran. Fondée vers 3200 av. J.-C., la ville fut habitée au cours de quatre principales périodes jusque vers…Lire la suiteShahr-i-Sokhta
La tradition de la calligraphie a toujours été associée à l’histoire de l’écriture en Iran. Même lorsque ceux qui la pratiquaient n’avaient qu’un niveau d’alphabétisation réduit, calligraphie et écriture restaient étroitement liées. Cependant, avec l’avènement de l’imprimerie et l’émergence des programmes informatiques et des polices de caractères numériques, cet art a décliné petit à petit et l’importance de la lisibilité…Lire la suiteProgramme national de sauvegarde de l’art traditionnel de la calligraphie en Iran
Le somptueux palais du Golestan est un chef d’œuvre de l’ère kadjare qui illustre l’introduction réussie d’artisanats persans traditionnels et de formes architecturales de périodes antérieures avec des influences occidentales. Le palais ceint de murs, l’un des plus anciens ensembles de Téhéran, fut choisi comme siège du gouvernement par la famille dirigeante kadjare, arrivée au pouvoir en 1779, qui fit…Lire la suitePalais du Golestan
Les Iraniens sont réputés dans le monde entier pour leur maîtrise de l’art du tissage des tapis, les tisseurs du Fars, dans le sud-ouest de l’Iran, comptant parmi les plus renommés d’entre eux. La laine utilisée pour les fabriquer est tondue par les hommes de la communauté au printemps ou en automne. Les hommes construisent ensuite le métier à tisser,…Lire la suiteLes savoir-faire traditionnels du tissage des tapis du Fars
Les savoir-faire traditionnels liés à la fabrication et à la pratique du dotâr sont reconnus comme des composantes socioculturelles fondamentales de la musique populaire au sein des groupes ethniques et des communautés des régions concernées. Les détenteurs et les praticiens sont essentiellement des agriculteurs, les hommes étant artisans et musiciens et les femmes musiciennes. Le dotâr est un instrument de…Lire la suiteLes savoir-faire traditionnels liés à la fabrication et à la pratique du dotâr
Maymand est une zone semi-désertique isolée au bout d’une vallée à l’extrémité sud des montagnes du centre de l’Iran. Les habitants sont des semi-nomades qui pratiquent l’agro-pastoralisme. Ils élèvent du bétail sur les pâturages des montagnes où ils ont des établissements provisoires du printemps à l’automne. Pendant les mois d’hiver, ils vivent plus bas dans la vallée, dans des maisons…Lire la suitePaysage culturel de Maymand
À Kashan, ville qui est depuis longtemps le centre du tapis de qualité, près d’un habitant sur trois est employé à la fabrication de tapis et parmi ceux-ci plus des deux tiers sont des femmes. Le processus de fabrication des tapis commence par un dessin, élaboré en puisant parmi un ensemble de styles établis, avec des motifs de fleurs, de…Lire la suiteLes savoir-faire traditionnels du tissage des tapis à Kashan
Les rituels de Qālišuyān sont pratiqués en Iran pour honorer la mémoire du Soltān Ali, une figure sainte parmi les habitants de Kāšān et de Fin. Selon la légende, il fut martyrisé et son corps trouvé et emporté sur un tapis vers un ruisseau dans lequel il fut lavé et enterré par les habitants de Fin et Xāve. Aujourd’hui, le…Lire la suiteLes rituels Qālišuyān de Mašhad-e Ardehāl à Kāšān
Par tradition, les lenjes iraniens sont construits manuellement et sont utilisés par les habitants de la côte nord du golfe Persique pour les voyages en mer, le commerce, la pêche et la plongée pour récolter les huîtres perlières. Les savoirs traditionnels associés aux lenjes comprennent la littérature orale, les arts du spectacle et les festivals, en plus de la navigation…Lire la suiteLes compétences traditionnelles de construction et de navigation des bateaux iraniens Lenj dans le golfe Persique
Le Pahlevani est un art martial iranien qui mêle des éléments de l’islam, du gnosticisme et de croyances perses anciennes. Il désigne un ensemble rituel de mouvements de gymnastique et de callisthénie, accomplis par dix à vingt hommes manipulant chacun des instruments qui symbolisent les armes anciennes. Le rituel se déroule dans un »zoorkhane, » édifice sacré surmonté d’un dôme qui…Lire la suiteLes rituels du Pahlevani et du Zoorkhanei
Le Radif de la musique iranienne est le répertoire traditionnel de musique classique d’Iran qui constitue l’essence de la culture musicale persane. Plus de 250 séquences mélodiques, appelées »gushe, » sont organisées en cycles, le mode de base composant la toile de fond à laquelle sont ajoutés des motifs mélodiques des plus divers. Bien que l’interprétation de la musique traditionnelle iranienne…Lire la suiteLe Radif de la musique iranienne
Dans l’ensemble des régions arides de l’Iran, des établissements agricoles et permanents sont soutenus par l’ancien système de qanats qui puisent l’eau des sources aquifères en amont des vallées et la font circuler par gravité le long de tunnels souterrains, souvent sur de nombreux kilomètres. Les 11 qanats qui représentent ce système comprennent des aires de repos pour les travailleurs,…Lire la suiteLe qanat perse
Le Naqqāli est la forme la plus ancienne de représentation théâtrale dans la République islamique d’Iran, et a longtemps joué un rôle important aussi bien dans les cours que dans les villages. Le conteur – le Naqqāl – raconte des histoires en vers ou en prose tout en faisant des gestes et des mouvements. Parfois aussi, son récit s’accompagne d’une…Lire la suiteLe Naqqāli, narration dramatique iranienne
Le chogan est un jeu équestre traditionnel accompagné de musique et de contes. L’histoire du chogan dans la République islamique d’Iran remonte à plus de 2 000 ans. Depuis toujours, il se joue le plus souvent dans des cours royales et sur des terrains urbains. Dans le chogan, deux équipes de cavaliers s’affrontent. Le but du jeu est de faire…Lire la suiteLe chogan, jeu équestre accompagné de musique et de contes
Les caravansérails étaient des relais situés au bord des routes offrant un abri, de la nourriture et de l’eau aux caravanes, aux pèlerins et aux autres voyageurs. Les routes et les emplacements des caravansérails étaient déterminés par la présence de ressources en eau, les caractéristiques géographiques et les questions de sécurité. Les cinquante-quatre caravansérails de ce bien ne représentent qu’un…Lire la suiteLe caravansérail persan
Dans la province du Khorasan, les Bakhshis sont réputés pour leur talent de joueurs de »dotār, » un luth à long manche doté de deux cordes. Ils déclament des poèmes et des épopées islamiques et gnostiques sur des thèmes mythologiques, historiques ou légendaires. Leur musique, appelée »maghami, » consiste en pièces instrumentales et/ou vocales, interprétées en turc, kurde, turkmène et perse. Le…Lire la suiteLa musique des Bakhshis du Khorasan