Térence – né à Carthage aux alentours de 190 av. J.-C. et mort à Rome en 159 av. J.-C. (en latin, Publius Terentius Afer) – Poète comique latin d’origine berbère. Emmené à Rome comme esclave du sénateur Publius Terentius Lucanus, celui-ci l’affranchit et lui fit donner une éducation classique. Il a composé six pièces, inspirées d’œuvres grecques, essentiellement pour un…Lire la suiteTérence
Pantopique : esclavage
Un pantopique correspond à la réunion de quelques repères, plus ou moins nombreux, que vous pouvez commenter, compléter, étendre, selon vos propres champs d’expériences, de savoirs, d’enquêtes… - contact@21dialogues21.org
« La Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage commémore l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Convention pour la répression et l’abolition de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui en 1949. L’objectif de cette journée est d’éradiquer les formes contemporaines d’esclavages telles que la traite d’êtres humains, l’exploitation sexuelle, le travail des…Lire la suite2 décembre – Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage
C’est dans la nuit du 22 au 23 août 1791 qu’a commencé à Saint Domingue (aujourd’hui Haïti et République dominicaine) l’insurrection qui devait jouer un rôle déterminant dans l’abolition de la traite négrière transatlantique. C’est dans ce contexte que la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition est commémorée le 23 août de chaque année…Lire la suite23 août – Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition
Il faut se rappeler qu’après l’instauration de la loi Áurea, loi qui officialisa la « libération » des esclaves, et donc la fin supposée de l’esclavage dans ce pays, en 1888, l’économie brésilienne dut faire face à une restructuration de taille, ne pouvant plus compter sur la main-d’œuvre forcée des esclaves venus de diverses régions d’Afrique. Un projet dit de…Lire la suiteUn projet de « blanchiment de la nation »
Sur les traces d’Ourika / Les Coulisses d’une création théâtrale (2020) – 32min / Réalisation : Dragoss Ouedraogo En 1823, Claire de Duras publiait anonymement « Ourika », un roman racontant la vie et la mort d’une jeune sénégalaise arrachée à son pays et ramenée en France pour y recevoir une éducation aristocratique. Deux siècles plus tard, la comédienne Marie…Lire la suiteSur les traces d’Ourika
Une province du Brésil vient de déclarer l’esclavage aboli […] Le Brésil a un empereur; cet empereur est plus qu’un empereur, il est un homme. Nous le félicitons et nous l’honorons. Avant la fin du siècle, l’esclavage aura disparu de la terre.Lire la suitePlus qu’un empereur
Le 13 mai 1888, la princesse Isabel signe la « Loi d’or » [à la place de son empereur de père en voyage], abolissant l’esclavage au Brésil. On raconte que les esclaves affranchis font la fête à Rio pendant plusieurs jours. (…) Depuis, ce jour du 13 mai est célébré au Brésil comme « le jour de l’abolition », en…Lire la suiteLoi Áurea
En 1761, un navire français transportait environ 160 esclaves hors de Madagascar (…). Alors que l’esclavage était légal à l’époque, le capitaine n’était pas approuvé en tant qu’esclavagiste et essayait donc probablement de terminer rapidement son marché illicite d’esclaves (…) Ils ont rencontré le récif entourant l’île de Tromelin en essayant de le naviguer dans l’obscurité (…) Environ 60 des…Lire la suiteL’île de Tromelin – Les esclaves oubliés
L’homme moderne est l’esclave de la modernité : il n’est point de progrès qui ne tourne à sa plus complète servitude. Le confort nous enchaîne. La liberté de la presse et les moyens trop puissants dont elle dispose nous assassinent de clameurs imprimées, nous percent de nouvelles à sensations. La publicité, un des plus grands maux de ce temps, insulte…Lire la suiteL’homme moderne est l’esclave de la modernité
Bordeaux porte dans son passé le rôle de port négrier. En effet, entre la fin du 17e siècle et le début du 19e siècle, 480 expéditions négrières ont été recensées au départ de Bordeaux, représentant environ 150 000 africains déportés pour être mis en esclavage dans les anciennes colonies d’Amérique. La ville de Bordeaux a longtemps été accusée, sinon de…Lire la suiteBordeaux – port négrier
Le Site archéologique du quai de Valongo est situé au centre de Rio de Janeiro. Il englobe l’intégralité de la place du Jornal do Comércio. Il s’agit de l’ancienne zone portuaire de Rio de Janeiro, où fut construit l’ancien quai en pierre, conçu pour le débarquement des esclaves africains atteignant le continent sud-américain à partir de 1811. On estime à…Lire la suiteSite archéologique du quai de Valongo
Le Paysage culturel du Morne est une montagne accidentée qui s’avance dans l’océan Indien au sud-ouest de l’île Maurice et qui a été utilisée comme refuge par les esclaves en fuite, les marrons, au cours du XVIIIe siècle et des premières années du XIXe. Protégés par les versants abrupts de la montagne, quasi-inaccessibles et couverts de forêts, les esclaves évadés…Lire la suitePaysage culturel du Morne
Montagnes bleues et monts John Crow
Le bien comprend une région montagneuse accidentée et très boisée au sud-est de la Jamaïque qui offrait un refuge aux marrons (anciens peuples esclaves), d’abord les Taïnos, peuple autochtone, puis les Africains réduits en esclavage. Ils résistèrent au système colonial européen dans cette région isolée en établissant un réseau de pistes, de repaires et d’établissements qui forment la Route du…Lire la suiteMontagnes bleues et monts John Crow
Les traditions des Marrons de Moore Town
Située dans les montagnes de l’est de la Jamaïque, la ville de Moore Town est le lieu de résidence des descendants de communautés indépendantes d’anciens esclaves fugitifs, les Marrons. Les ancêtres africains des Marrons de Moore Town ont été arrachés à leur terre natale et emmenés dans les Caraïbes par des marchands d’esclaves espagnols aux seizième et dix-septième siècles. Le…Lire la suiteLes traditions des Marrons de Moore Town
Les expressions festives et rituelles de la culture congo incarnent la vision contemporaine d’une célébration collective de descendants d’esclaves noirs de l’époque coloniale. De nos jours, les participants jouent du congo, célèbrent leur liberté, chantent gaiement à propos de leur vie quotidienne, et interprètent des spectacles et des danses pieds nus pour communiquer avec la terre. Pendant la saison congo…Lire la suiteLes expressions rituelles et festives de la culture congo
Originaire de l’archipel des Chagos, le séga tambour des Chagos est l’un des types de musique séga de l’île Maurice. Comme les autres formes de musique séga, il est né de l’esclavage et chanté en créole chagossien, le dialecte propre à l’archipel. Il s’agit d’un mélange de musiques, de danses et de chants doux, énergiques et rythmés. L’élément central est…Lire la suiteLe séga tambour des Chagos
Le séga tambour de Rodrigues est l’interprétation dynamique et rythmique d’une musique, de chants et de danses, qui puisent leurs origines dans les communautés d´esclaves. Le tambour, percussion principale, est frappé énergiquement, tandis que le triyang est frappé latéralement, et le bwat et les mayos sont frappés de la main. Le séga tambour est interprété sur toute l’île Rodrigues, dans…Lire la suiteLe séga tambour de Rodrigues
Les Bandos et Parrandas des Saints Innocents de Caucagua, au Venezuela, sont des fêtes de rue qui ont lieu les nuits du 27 et du 28 décembre. Cette fête afro-descendante se caractérise par des concerts et des vêtements satiriques moquant les styles des propriétaires d’esclaves. Un programme de sauvegarde a été élaboré pour lutter contre la perte de transmission avec…Lire la suiteLe Programme de sauvegarde des Bandos et Parrandas des Saints Innocents de Caucagua : pôles d’initiation et de transmission des connaissances et Conseils communautaires
Le moutya a été introduit aux Seychelles par les esclaves africains qui sont arrivés avec les colons français au début du XVIIIe siècle. À l’époque, cette danse était traditionnellement pratiquée de nuit dans la forêt, à distance de la plantation où vivaient leurs maîtres. Le moutya servait à l’origine de réconfort psychologique contre les privations et la pauvreté et représentait…Lire la suiteLe moutya
Le style de danse, chant et jeu de tambour appelé Tumba Francesa (littéralement « tambour français ») a été importé à Cuba par les esclaves haïtiens transférés dans la partie orientale de l’île, à la suite des troubles qui ont agité Haïti dans les années 1790. Il incarne l’un des liens les plus anciens et les plus visibles avec le…Lire la suiteLa Tumba Francesa