Le sankirtana englobe un ensemble d’arts interprétés afin d’accompagner certaines fêtes religieuses et certaines étapes de la vie des Vaishnavas, dans les plaines du Manipur. Les pratiques du sankirtana se concentrent sur le temple où les interprètes racontent les vies et les actes de Krishna au moyen de chansons et de danses. Typiquement, lors d’une interprétation, deux joueurs de tambour…Lire la suiteLe sankirtana, chants rituels, tambours et danses du Manipur
Pantopique : chant
Quelle est l'origine du chant, et comment cette capacité humaine exceptionnelle à produire des mélodies et des harmonies a-t-elle évolué à travers l'histoire ? Comment le chant est-il utilisé dans différentes cultures, que ce soit pour transmettre des histoires, célébrer des rites religieux, exprimer des émotions profondes ou mobiliser des communautés lors de rassemblements festifs ? Quelles sont les techniques vocales uniques et les styles de chant propres à chaque tradition culturelle, des chants gutturaux des steppes mongoles aux vocalises mélismatiques du Moyen-Orient ? Comment le chant a-t-il évolué avec l'avènement de nouvelles technologies, des enregistrements sonores aux plateformes de streaming, et quel impact cela a-t-il eu sur la création musicale et la diversité des genres ? Comment le chant est-il lié à la santé mentale et physique, avec des exemples de thérapie musicale et d'applications médicales du chant ? Comment les artistes contemporains explorent-ils de nouvelles frontières dans le monde du chant, fusionnant des genres, expérimentant avec la voix électronique, et repoussant les limites de la créativité vocale ?…
Un pantopique correspond à la réunion de quelques repères, plus ou moins nombreux, que vous pouvez commenter, compléter, étendre, selon vos propres champs d’expériences, de savoirs, d’enquêtes… - contact@21dialogues21.org
Le sanctuaire de Jongmyo, à Séoul, est le théâtre d’un rituel confucéen dédié aux ancêtres de la dynastie Joseon (du XIVe au XIXe siècle) associant chant, danse et musique. Organisé par les descendants de la famille royale, il est pratiqué une fois par an, le premier dimanche de mai. Il offre un exemple unique de rituel confucéen qui n’est plus…Lire la suiteLe rituel royal ancestral du sanctuaire de Jongmyo et sa musique
Le rituel et les cérémonies de la Sebeïba sont pratiqués sur dix jours par deux communautés vivant à Djanet au cours du premier mois du calendrier lunaire musulman. Des danseurs et des chanteuses s’affrontent pour avoir le droit de représenter leur communauté lors d’une compétition sur neuf jours appelée « Timoulawine ». Les vainqueurs participent le lendemain au rituel et…Lire la suiteLe rituel et les cérémonies de la Sebeïba dans l’oasis de Djanet, Algérie
Le rite chanté et dansé de Kushtdepdi est un art du spectacle fondé sur la poésie créative pour exprimer souhaits et bons sentiments. Il associe le chant, avec des improvisations vocales, et la danse, avec des mouvements des mains, des gestes et des pas calqués sur la mélodie. Le rite transmet des vœux de bonheur et fait partie intégrante des…Lire la suiteLe rite chanté et dansé de Kushtdepdi
Le rebétiko est une forme d’expression musicale et culturelle directement associée à la chanson et à la danse. Elle s’est à l’origine répandue au sein des classes populaires et ouvrières, au début du XXe siècle. Les chansons de rebétiko font partie du répertoire classique de la quasi-totalité des événements sociaux qui font une large place aux danses et aux chansons.…Lire la suiteLe rebétiko
Le raï est une chanson populaire d’Algérie. Moyen de véhiculer la réalité sociale sans tabou ni censure, le raï aborde des thèmes tels que l’amour, la liberté, le désespoir et les pressions sociales. Il était à l’origine pratiqué en milieu rural par des doyens qui chantaient des textes poétiques en arabe vernaculaire, accompagnés d’un orchestre traditionnel. Au début du vingtième…Lire la suiteLe raï, chant populaire d’Algérie
Le pasillo est un type de musique et de danse né en Équateur au XIXe siècle, durant les guerres d’indépendance sud-américaines. Il s’agit d’une fusion entre différents éléments de musique indigène, comme le yaraví, et une variété complexe de genres musicaux comme le waltz, le menuet et le boléro espagnol. Le pasillo, comme l’indique sa signification, est dansé en «…Lire la suiteLe pasillo, chant et poésie
Le festival des fruits du marula, également appelé Oshituthi shomagongo, est organisé sur deux à trois jours entre fin mars et début avril. Il réunit les huit communautés Aawambo du nord de la Namibie autour de la consommation de »l’omagongo », une boisson élaborée à partir des fruits du marula. En vue du festival, les hommes sont chargés de sculpter des…Lire la suiteLe oshituthi shomagongo, festival des fruits du marula
Le nora est un drame dansé présenté sous forme d’une danse vivante et acrobatique accompagnée de chants improvisés, présent dans le sud de la Thaïlande. Les spectacles se caractérisent généralement par une longue invocation orale, suivie d’une présentation par un personnage principal qui danse en exécutant des mouvements vigoureux et complexes avec ses jambes, ses bras et ses doigts. Les…Lire la suiteLe nora, drame dansé dans le sud de la Thaïlande
Le muqam ouïgour du Xinjiang est un terme général qui désigne un ensemble de pratiques du muqam très répandues dans les communautés ouïgour, l’une des minorités ethniques les plus importantes de la République populaire de Chine. Tout au long de son histoire, la région de Xinjiang a été marquée par d’intenses échanges culturels entre l’Est et l’Ouest, notamment en raison…Lire la suiteLe muqam ouïgour du Xinjiang
Le Mek Mulung est un spectacle traditionnel malaisien qui mêle théâtre, chant, danse et musique. Créé à l’origine dans le village de Wang Tepus, il est exécuté par un groupe de quinze à vingt personnes, accompagnées d’un ensemble musical composé d’instruments traditionnels à percussion et à vent tels que des tambours, des plaques de bambou et un gong. Pratiqué suivant…Lire la suiteLe Mek Mulung
Le Maloya est à la fois une forme de musique, un chant et une danse propres à l’île de la Réunion. Métissé dès l’origine, le Maloya a été créé par les esclaves d’origine malgache et africaine dans les plantations sucrières, avant de s’étendre à toute la population de l’île. Jadis dialogue entre un soliste et un chœur accompagné de percussions,…Lire la suiteLe Maloya
Pour la communauté des Setos qui vivent dans le sud-est de l’Estonie et le district de Petchory, en Fédération de Russie, le Leelo, ancienne tradition chorale polyphonique, est un pilier de leur identité d’aujourd’hui. Reprenant des mélodies traditionnelles exécutées en costumes traditionnels, le Leelo se caractérise par l’alternance des parties chorales, un chanteur principal chantant un couplet, rejoint ensuite par…Lire la suiteLe Leelo seto, tradition chorale polyphonique seto
Le Għana (prononcé « ana ») est utilisé pour décrire trois types apparentés de chants populaires maltais en rimes. De nos jours, la forme de Għana la plus populaire est celle dite de « l’esprit vif », un duel improvisé entre 2 ou 4 chanteurs, où l’importance tient aux rimes, à une argumentation convaincante et à la drôlerie de la…Lire la suiteLe L-Għana, une tradition du chant populaire maltais
Le Katta Ashula (littéralement : « grand chant ») est un genre de chant traditionnel et un élément constitutif de l’identité de plusieurs peuples de la vallée de Fergana, en Ouzbékistan, où vivent également Tadjiks, Ouïgours et Turcs, et de certaines régions du Kirghizistan, du Tadjikistan et du Kazakhstan. Genre original, le Katta Ashula allie les arts du spectacle, le…Lire la suiteLe Katta Ashula
Dans les provinces de Gansu et Qinghai ainsi que dans tout le centre-nord de la Chine, les membres de neuf groupes ethniques différents partagent une tradition musicale appelée Hua’er. La musique s’inspire d’un vaste répertoire traditionnel d’airs qui empruntent leur nom à des groupes ethniques, à des villes ou à des fleurs (« »ling » du peuple tu », « »ling »…Lire la suiteLe Hua’er
Le hudhud est une tradition de chants narratifs de la communauté Ifugao, connue pour son système de rizières en terrasses aménagées dans les montagnes de l’île septentrionale de l’archipel des Philippines. Cette tradition est pratiquée au moment des semailles et de la récolte du riz, ainsi que lors des veillées et rituels funèbres. Probablement antérieur au septième siècle, le hudhud…Lire la suiteLe Hudhud, récits chantés des Ifugao
Le Hiragasy est un art du spectacle composé de chants, de danses et de discours. Originaire des hauts plateaux du centre de Madagascar, le spectacle se déroule dans les espaces publics. Il implique généralement deux troupes et dure environ une heure et trente minutes, respectant une structure standard, comprenant des tambours, des salutations, des contes, des danses et des chants…Lire la suiteLe Hiragasy, art du spectacle des Hautes terres Centrales de Madagascar
Le gwoka est pratiqué par tous les groupes ethniques et religieux de la société guadeloupéenne. Il combine le chant responsorial en créole guadeloupéen, les rythmes joués aux tambours ka et la danse. Dans sa forme traditionnelle, le gwoka associe ces trois domaines d’expression en valorisant les qualités individuelles d’improvisation. Les participants et le public forment un cercle dans lequel les…Lire la suiteLe gwoka : musique, chants, danses et pratique culturelle représentatifs de l’identité guadeloupéenne
Selon un dicton répandu parmi le peuple dong, établi dans la province de Guizhou dans le sud de la Chine, « le riz nourrit le corps et les chants nourrissent l’âme ». Leur tradition de transmission de la culture et des connaissances musicales trouve une illustration dans le grand chant du groupe ethnique Dong, chant en plusieurs parties exécuté sans…Lire la suiteLe grand chant du groupe ethnique Dong