Les Wachiperi sont un groupe ethnique autochtone parlant le harakbut et vivant dans la forêt tropicale du sud du Pérou. L’esuwa, prière chantée exprimant les mythes religieux de ce peuple, est interprété pour soigner un malade ou lors de cérémonies traditionnelles comme la dégustation du masato, une boisson à base de manioc fermenté, et l’initiation de nouveaux chanteurs d’esuwa. Si…Lire la suiteEsuwa, prières chantées en Harakbut des Wachiperi du Pérou

Pantopique : chant
Quelle est l'origine du chant, et comment cette capacité humaine exceptionnelle à produire des mélodies et des harmonies a-t-elle évolué à travers l'histoire ? Comment le chant est-il utilisé dans différentes cultures, que ce soit pour transmettre des histoires, célébrer des rites religieux, exprimer des émotions profondes ou mobiliser des communautés lors de rassemblements festifs ? Quelles sont les techniques vocales uniques et les styles de chant propres à chaque tradition culturelle, des chants gutturaux des steppes mongoles aux vocalises mélismatiques du Moyen-Orient ? Comment le chant a-t-il évolué avec l'avènement de nouvelles technologies, des enregistrements sonores aux plateformes de streaming, et quel impact cela a-t-il eu sur la création musicale et la diversité des genres ? Comment le chant est-il lié à la santé mentale et physique, avec des exemples de thérapie musicale et d'applications médicales du chant ? Comment les artistes contemporains explorent-ils de nouvelles frontières dans le monde du chant, fusionnant des genres, expérimentant avec la voix électronique, et repoussant les limites de la créativité vocale ?…
Un pantopique correspond à la réunion de quelques repères, plus ou moins nombreux, que vous pouvez commenter, compléter, étendre, selon vos propres champs d’expériences, de savoirs, d’enquêtes… - contact@21dialogues21.org
L’« hatajo de negritos » et l’« hatajo de pallitas » de la côte sud-centrale du Pérou sont deux expressions complémentaires qui associent des musiques et des chants originaires du département d’Ica, au centre du Pérou, dans le cadre des célébrations de Noël. Ces expressions sont des représentations bibliques de la visite d’un groupe de bergers au Christ nouveau-né et…Lire la suiteL’« hatajo de negritos » et l’« hatajo de pallitas » de la côte sud-centrale du Pérou
Le Katta Ashula (littéralement : « grand chant ») est un genre de chant traditionnel et un élément constitutif de l’identité de plusieurs peuples de la vallée de Fergana, en Ouzbékistan, où vivent également Tadjiks, Ouïgours et Turcs, et de certaines régions du Kirghizistan, du Tadjikistan et du Kazakhstan. Genre original, le Katta Ashula allie les arts du spectacle, le…Lire la suiteLe Katta Ashula
L’al-Bar’ah est une tradition musicale bédouine des chaînes montagneuses du Dhofar au sud d’Oman. Elle prend la forme d’une danse à caractère guerrier exécutée au son du tambour et de la poésie chantée dans le dialecte des tribus locales. L’al-Bar’ah est exécutée en demi-cercle par dix à trente hommes et femmes. Tout en chantant et en battant des mains, deux…Lire la suiteAl-Bar’ah, musique et danse des vallées du Dhofar d’Oman
Dans la pratique de la danse et de la musique traditionnelles dans la vallée de Setesdal, jouer d’un instrument, danser et chanter (stev/stevjing), la danse et la musique sont étroitement liées et profondément ancrées dans le contexte social. Les mélodies portent le nom de la danse « gangar » et la plupart d’entre elles sont des airs de danse. Les…Lire la suiteLa pratique de la musique et de la danse traditionnelles au Setesdal, jouer de la musique, danser et chanter (stev/stevjing)
Le festival des fruits du marula, également appelé Oshituthi shomagongo, est organisé sur deux à trois jours entre fin mars et début avril. Il réunit les huit communautés Aawambo du nord de la Namibie autour de la consommation de »l’omagongo », une boisson élaborée à partir des fruits du marula. En vue du festival, les hommes sont chargés de sculpter des…Lire la suiteLe oshituthi shomagongo, festival des fruits du marula
La flûte limbe est une flûte traversière en bois de feuillu ou en bambou traditionnellement utilisée pour les chants longs populaires mongols. Grâce à la technique de la respiration circulaire, les joueurs de flûte limbe peuvent produire les mélodies continues caractéristiques de ce chant long. Les musiciens inspirent par le nez et soufflent simultanément par la bouche l’air qu’ils ont…Lire la suiteLa technique d’interprétation du chant long des joueurs de flûte limbe – la respiration circulaire
Le Khöömei est une forme de chant originaire de l’Ouest de la Mongolie, dans les montagnes de l’Altaï. Le chanteur imite des sons de la nature, en émettant simultanément deux sons vocaux distincts : un bourdon continu sur lequel se superpose une mélodie d’harmoniques. Le Khöömei, qui signifie littéralement pharynx, passe pour s’être inspiré des oiseaux dont les esprits tiennent…Lire la suiteL’art traditionnel du Khöömei mongol
La Pirekua est une musique traditionnelle des communautés autochtones P’urhépecha de l’État du Michoacán, Mexique, que chantent aussi bien les hommes que les femmes. Son mélange de styles divers a des origines africaines, européennes et américaines autochtones, avec des variations régionales identifiées dans 30 communautés P’urhépecha sur 165. Une Pirekua, qui est généralement chantée avec un rythme lent, peut également…Lire la suiteLa Pirekua, chant traditionnel des P’urhépecha
Le geet gawai est une cérémonie précédant le mariage mêlant des rituels, des prières, des chants, de la musique et des danses. Elle concerne principalement les communautés bhojpuriphone d’origine indienne de Maurice. La cérémonie est traditionnellement pratiquée par les femmes de la famille et des voisines chez le futur marié ou la future mariée. Cinq femmes mariées placent du curcuma,…Lire la suiteLe geetgawai, chants populaires en bhojpuri à Maurice
Le séga tambour de Rodrigues est l’interprétation dynamique et rythmique d’une musique, de chants et de danses, qui puisent leurs origines dans les communautés d´esclaves. Le tambour, percussion principale, est frappé énergiquement, tandis que le triyang est frappé latéralement, et le bwat et les mayos sont frappés de la main. Le séga tambour est interprété sur toute l’île Rodrigues, dans…Lire la suiteLe séga tambour de Rodrigues
Originaire de l’archipel des Chagos, le séga tambour des Chagos est l’un des types de musique séga de l’île Maurice. Comme les autres formes de musique séga, il est né de l’esclavage et chanté en créole chagossien, le dialecte propre à l’archipel. Il s’agit d’un mélange de musiques, de danses et de chants doux, énergiques et rythmés. L’élément central est…Lire la suiteLe séga tambour des Chagos
Le Għana (prononcé « ana ») est utilisé pour décrire trois types apparentés de chants populaires maltais en rimes. De nos jours, la forme de Għana la plus populaire est celle dite de « l’esprit vif », un duel improvisé entre 2 ou 4 chanteurs, où l’importance tient aux rimes, à une argumentation convaincante et à la drôlerie de la…Lire la suiteLe L-Għana, une tradition du chant populaire maltais
Le Mek Mulung est un spectacle traditionnel malaisien qui mêle théâtre, chant, danse et musique. Créé à l’origine dans le village de Wang Tepus, il est exécuté par un groupe de quinze à vingt personnes, accompagnées d’un ensemble musical composé d’instruments traditionnels à percussion et à vent tels que des tambours, des plaques de bambou et un gong. Pratiqué suivant…Lire la suiteLe Mek Mulung
Le Dondang Sayang est un art traditionnel malais encore pratiqué à Melaka par quatre communautés : les Malais, les Baba Nyonya, les Chitty et la communauté portugaise. La pratique associe des éléments musicaux (violons, gongs et tambourins ou tambour), des chants et de mélodieux accords poétiques. Également connues sous le nom de « ballades amoureuses », les chansons sont utilisées…Lire la suiteLe Dondang Sayang
Le Hiragasy est un art du spectacle composé de chants, de danses et de discours. Originaire des hauts plateaux du centre de Madagascar, le spectacle se déroule dans les espaces publics. Il implique généralement deux troupes et dure environ une heure et trente minutes, respectant une structure standard, comprenant des tambours, des salutations, des contes, des danses et des chants…Lire la suiteLe Hiragasy, art du spectacle des Hautes terres Centrales de Madagascar
Le chant d’hommes à deux voix dans le bas Polog est une forme musicale vocale traditionnelle, appelée « glasoechko », caractéristique de la région. Les chants sont exécutés en polyphonie, le bourdon évoluant en contrepoint par rapport à la voix mélodique dominante. Ils sont souvent accompagnés d’une flûte de berger et d’une cornemuse. Le glasoechko est interprété spontanément en petits…Lire la suiteLe glasoechko, chant d’hommes à deux voix dans le bas Polog
Les Sutartinės (du mot »sutarti » – être en accord) représentent une forme de musique polyphonique chantée par les femmes dans le nord-est de la Lituanie. Les chants ont de simples mélodies, avec deux à cinq hauteurs de ton, qui comprennent deux parties distinctes : un texte principal significatif et un refrain qui peut contenir des paroles de circonstances. Il y…Lire la suiteLes Sutartinės, chants lituaniens à plusieurs voix
Al-Zajal est une forme de poésie populaire libanaise déclamée ou chantée lors de célébrations sociales et familiales mais aussi au quotidien. Les interprètes, hommes ou femmes, s’expriment individuellement ou collectivement sur différents thèmes dont la vie, l’amour, la nostalgie, la mort, la politique ou les événements de la vie quotidienne. Lors des joutes poétiques, les troupes de poètes et de…Lire la suiteAl-Zajal, poésie déclamée ou chantée
Pratiqué dans de nombreuses régions de Jordanie, l’As-Samer est un art composé essentiellement de danses et de chants, interprété à diverses occasions, le plus souvent lors des cérémonies de mariage. Les praticiens sont de tout âge, des plus jeunes aux plus âgés, les enfants étant encouragés à participer aux représentations. Le jour du mariage, le père du marié fait signe…Lire la suiteL’As-Samer en Jordanie