Bréal était un ami du baron Pierre de Coubertin, qui avait eu l’idée des jeux Olympiques. Lors du fameux Congrès olympique de 1894, qui a donné le coup d’envoi des Jeux, Bréal était assis à la droite de Coubertin. Celui-ci a également donné la parole à Michel Bréal, premier orateur de ce premier congrès olympique officiel ; à cette occasion, Bréal a lancé la maxime « citius, altius, fortius », attribuée à Henri Didon, comme devise olympique. Plus tard, alors qu’il était en vacances à Glion (dans le canton suisse de Vaud) et qu’il réfléchissait encore une fois à la nouvelle idée des jeux Olympiques, il écrivit une lettre à Coubertin dans laquelle il lui proposait, entre autres, une course de marathon au stade panhellénique dans le cadre de l’organisation des premiers jeux Olympiques de 1896 à Athènes.
Source : bréal-marathon.de