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L’internet de la forêt

repère(s) :espèces

Il n’est pas le premier à l’avoir découvert, mais c’est à lui que l’on doit d’avoir fait connaître au grand public le réseau souterrain par lequel les arbres échangent des informations, et bien plus encore. Le forestier allemand Peter Wohlleben a révélé au monde entier, dans son best seller « La vie secrète des arbres », qu’un gigantesque réseau de champignons microscopiques permettait aux arbres d’échanger des informations. Celui-ci nomme ce réseau l’internet de la forêt, et pour cause : les mycorhizes que l’on peut même repérer à l’oeil nu sous les feuilles mortes des arbres, dans une hêtraie par exemple, sont autant de petits “câbles” par lesquels les arbres sont reliés les uns aux autres.
La mycorhize, du grec myco, « champignon » et rhiza, « racine », est un terme qui a été introduit en 1885 par le botaniste Albert Bernhard Frank. Il définit la relation symbiotique qui existe entre les racines des arbres et les longs fils souterrains que tissent les mycéliums, lesquels ressemblent, si l’on en fait une cartographie souterraine, à notre world wide web. C’est pourquoi les biologistes l’ont surnommé wood-wide web. La chercheuse canadienne Suzanne Simard fut la première à mettre en évidence ce réseau de transfert mycorhizien du carbone entre des arbres en conditions naturelles, en 1997.

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