Le nom du jeu fait référence à l’idée de « brigands » ou de « bandits », ce qui pourrait suggérer que le jeu impliquait des thèmes de stratégie militaire ou de conquête, renforçant l’aspect compétitif.
Les latroncules, ou latronculi en latin, étaient en effet des brigands ou des voleurs qui opéraient dans la Rome antique et ses environs. Le terme désigne souvent des bandits de petite envergure, contrairement aux grands chefs de bande ou aux criminels notoires. Les latroncules étaient généralement des personnes marginalisées, souvent issues des classes les plus pauvres, qui recouraient au vol pour survivre dans un contexte socio-économique difficile. Ces voleurs étaient connus pour leurs tactiques audacieuses, notamment des attaques à main armée et des vols de nuit. Ils agissaient souvent en groupe et pouvaient s’organiser pour dévaliser des voyageurs ou des fermes isolées. Leurs activités étaient perçues comme une menace pour la sécurité publique, ce qui a conduit les autorités romaines à adopter des mesures sévères pour les réprimer. Les latroncules ont également été évoqués dans la littérature et la satire de l’époque, souvent pour illustrer les vices et les défis moraux de la société romaine. La répression de la criminalité et des latroncules en particulier a été un sujet de préoccupation pour des figures politiques telles que Cicéron, qui plaidait pour des réformes judiciaires et des mesures de sécurité accrues.
Les latroncules désignent un jeu de société populaire dans la Rome antique. Ce jeu, souvent associé à des éléments de stratégie et de chance, se jouait sur un plateau et impliquait des pions. Il est parfois comparé à des jeux modernes comme les échecs ou le backgammon, bien que les règles précises du jeu aient varié. Les latroncules se jouaient généralement entre deux personnes et étaient très appréciés pour leur capacité à divertir les participants. Les Romains l’utilisaient comme une forme de loisir, et il était courant de jouer dans des contextes sociaux tels que les forums ou les maisons privées.