En Afghanistan, le cerf-volant est une tradition. Du mois de novembre jusqu’au Nouvel An persan, le 21 mars, de grandes batailles se livrent dans le ciel. Le but est de couper le fil de son adversaire avec un fil trempé dans de l’amidon de riz et du verre pilé très fin. La fabrication est artisanale et souvent familiale. Un cerf-volant s’achète entre 25 et 50 centimes d’euros. En pleine saison, les cerfs-volants se vendent par centaines de milliers. Le secteur devient même une source d’emplois. « Nous voulions créer des emplois et maintenant, plus de 500 personnes travaillent pour nous, explique Hasibullah Ahmad, commerçant de cerfs-volants. Plus de 70% sont des femmes, la plupart ont perdu leur mari pendant la guerre ». Les cerfs-volants servent aussi à communiquer. Les amoureux collent notamment un coeur sur leur oiseau de papier et le font voler au-dessus de la maison de l’être aimé.
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