La douceur des araignées,
elle est dans ces fils de soie tendus par elles en travers des chemins,
invisibles,
que l’on coupe en passant,
aveuglément,
dans l’édénique primeur de l’aube,
et qui laissent sur la peau des jambes, des bras ou du visage
une infime, surprenante et un peu inquiétante caresse.
Par : Joël Couttausse