Si on exploite la forêt, il faut alors la remplacer. Comme on ne peut pas replanter les mêmes arbres, à la place, on choisit de reconstituer la forêt autrement, en plantant par exemple des arbres fruitiers. Quand on fait cela, la forêt nous le rend ! Actuellement, on nous réclame du bois de partout. Que faire ? Nous ne pouvons pas refuser parce qu’on nous fait miroiter beaucoup de choses. Du coup, nous concédons, et nous en pâtissons. S’ensuivent parfois des sécheresses dont nous n’expliquons pas la provenance…. Dans les sociétés congolaises, le chef du village se met à la lisière de la forêt, car il constitue le trait d’union entre la cité et la forêt. Quand il y avait des problèmes dans la cité, on venait le consulter, et quand il était très difficile de trouver une solution, il demandait du temps afin de rentrer dans la forêt, et quand il ressortait il avait la solution… Sinon, il demande du temps pour parler avec la rivière. On pense alors que des esprits habitent la rivière. Les morts ne sont pas morts, ils sont parmi nous», ce vieil adage reflète bien la philosophie du pays. Les endroits où l’on peut parler avec les morts, sont soit dans l’eau, soit dans la forêt, soit sur la montagne.
Par : Libère Tumba
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