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falotier-3

repère(s) :

Le « falot » est évocateur, car il désigne la grande lanterne utilisée sur les bâteaux et placée en haut du mât, repérable à une distance marine de dizaines de nautiques. Il est aussi celle dont on se sert pour les rondes et les patrouilles. «Halte au falot!», commande ainsi la sentinelle aux aguets aux autres dissidents à l’approche de la ronde de soldats.

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Un allumeur de réverbère [également nommé falotier] est une personne qui, du temps où l’éclairage public nécessitait une intervention humaine, avait pour mission d’allumer et éteindre une série de points où étaient installés ces dispositifs comportant une lanterne fixée au sommet d’un mât ou sur la paroi d’un édifice. Nécessitant une bonne condition physique, affrontant les intempéries tout au long de l’année, cette personne intervenait aux premières heures de la journée ainsi qu’aux plus avancées afin de s’assurer que cet éclairage soit opérationnel. Gants, grattoir ou couteau, chiffon, briquet à amadou, huile ou graisse de lampe, échelle souvent, faisaient partie de son équipement. Ce métier considéré comme pénible n’était pas non plus sans danger, l’allumeur de réverbère devant faire face aux aléas de la circulation en grande proximité de laquelle il se livrait à ses activités. Enfin, il est à noter que le plus souvent, il exerçait d’autres petits métiers au cours de la journée plus ou moins longue qui séparait ses deux interventions. Alors que le gaz avait remplacé l’huile qui elle-même avait succéé à l’usage des chandelles, l’arrivée de l’électricité mettra un terme au métier de falotier sans pour autant le faire disparaître de la mémoire collective.

[ indéfinition ]

Officier qui plaçait de grandes lanternes (falots, torchères) ou qui allumait des vases remplis de matières combustibles (poix, etc..) dans les cours, les escaliers, etc… – Egalement appelé plus tard, « allumeur de réverbère ».


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