Ces artisans ghanéens ont fait de la fabrication de cercueils un art (1998) – Marion Mayor-Hohdahl – Ref. 0469
Les ateliers ghanéens ont fait de la mort une forme d’art. Les cercueils peuvent prendre la forme d’animaux, de véhicules de luxe ou de palais – et ce n’est que le début…..
…Pour le buveur, une bouteille de bière ; pour l’infirmière, une seringue – ces cercueils font l’objet de galeries d’art. Mais pour d’autres, la fantaisie peut avoir autant d’influence sur le choix de la dernière demeure que la profession. Dans la vie, Mme Bartels était boulangère, mais ce n’est pas un pain que l’on descend dans la terre, c’est une Mercedes Benz. Ce cercueil est le cadeau d’un mari qui a décidé que sa femme allait partir dans le luxe. Les funérailles sont à la hauteur de l’exubérance du cercueil. Les amis expriment leur chagrin par des lamentations, mais l’événement se transforme ensuite en une célébration de la vie, avec beaucoup de nourriture et de danse. Le prêtre local tente de décourager ces pratiques élaborées, arguant que les gens devraient économiser pour l’éducation de leurs enfants plutôt que de gaspiller de l’argent pour des funérailles. Mais peu de gens sont d’accord avec lui : partir en beauté est trop important !
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