Processus par lequel observations et/ou analyses sont communiquées à une audience de manière que l’on peut juger erronée par rapport à la réalité des faits ou des situations sur lesquels elles portent, dans l’intention délibérée de tromper. Elle peut faire l’objet d’une fabrique plus ou moins élaborée qu’elle soit économique, politique, sociale, militaire…, avec des effets escomptés relatifs aux bénéfices que l’on peut en attendre : adhésion à une cause, à une idéologie, ou au contraire fragilisation d’une position adverse, confusion ou manipulation de l’opinion, propagande, écoblanchiment (greenwashing)… Si l’essor des moyens de communication numérique, la constellation des canaux et supports, le mode de consommation de l’information et en particulier sa tendance au prêt-à-penser rendent la tâche des plus complexes, la lutte contre la désinformation doit être au premier rang de sociétés plus responsables par l’éducation, l’éveil à la contradiction et à la prise de recul, l’acquisition d’un esprit critique, le décodage interculturel… En somme cette lutte pose la question centrale de notre rapport à l’éthique de la communication questionnant la nature du monde dans lequel nous souhaitons vivre.
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