La Convention comporte 54 articles, énonçant que chaque enfant a :
– le droit d’avoir un nom, une nationalité, une identité
– le droit d’être soigné, protégé des maladies, d’avoir une alimentation suffisante et équilibrée
– le droit d’aller à l’école
– le droit d’être protégé de la violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation
– le droit d’être protégé contre toutes les formes de discrimination
– le droit de ne pas faire la guerre, ni la subir
– le droit d’avoir un refuge, d’être secouru, et d’avoir des conditions de vie décentes
– le droit de jouer et d’avoir des loisirs
– le droit à la liberté d’information, d’expression et de participation
– le droit d’avoir une famille, d’être entouré et aimé
La convention met en avant quatre principes fondamentaux concernant les enfants : la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit de vivre, survivre et se développer ainsi que le respect des opinions de l’enfant. Trois protocoles facultatifs ont été ajoutés au texte principal. Le premier vise à protéger les enfants contre le recrutement dans les conflits armés, le deuxième concerne la vente d’enfants (à des fins de travail forcé, adoption illégale, don d’organes…), la prostitution ainsi que la pornographie mettant en scène des enfants. Le troisième définit la procédure internationale qui permet à tout enfant de déposer une plainte pour violation de ses droits, directement auprès du Comité des droits de l’enfant des Nations unies, lorsque tous les recours ont été épuisés au niveau national.
Source : unicef.fr