Il s’agit de deux chefs-d’œuvre de la brillante civilisation moghole à son apogée, au temps de l’empereur Shah Jahan. Le fort de Lahore renferme des palais et mosquées de marbre, ornés de mosaïques et de dorures. à proximité de la ville, les merveilleux jardins de Shalimar étagés sur trois terrasses, avec des pavillons, des cascades et de vastes pièces d’eau,…Lire la suiteFort et jardins de Shalimar à Lahore
Après avoir vaincu l’empereur moghol Humayun en 1541, Sher Shah Suri a construit un ensemble d’ouvrages défensifs à Rohtas, site stratégique dans le nord de l’actuel Pakistan. Le fort de Rohtas n’a jamais été pris d’assaut et subsiste intact aujourd’hui. Les fortifications principales sont constituées de murs massifs qui s’étendent sur plus de 4 km ; elles comportent des bastions…Lire la suiteFort de Rohtas
Depuis plus de dix siècles, la tradition musicale du shashmaqom est cultivée dans les centres urbains de la région d’Asie centrale autrefois appelée Mâwarâ al-nahr qui correspond au Tadjikistan et à l’Ouzbékistan actuels. Le shashmaqom, littéralement « six maqams », est un mélange de musique vocale et instrumentale, de langages mélodiques et rythmiques et de poésie. Il est exécuté en…Lire la suiteLa musique Shashmaqom
Le corridor de Zeravchan-Karakoum est un des principaux tronçons des routes de la soie de l’Asie centrale, qui raccorde d’autres corridors venant de toutes les directions. Situé dans des montagnes escarpées, des vallées fluviales fertiles et des déserts inhabités, ce corridor de 866 kilomètres de long part de l’est vers l’ouest en longeant la rivière Zeravchan et continue vers le…Lire la suiteRoutes de la soie : corridor de Zeravchan-Karakoum
L’art de la céramique est l’une des plus anciennes formes d’arts appliqués en Ouzbékistan, où l’on trouve des dépôts d’argile dans le lœss, y compris de l’argile à poterie. Cette pratique est utilisée pour créer de grands objets ménagers, émaillés ou non, utilisés au quotidien par la population rurale, tels que de grands plats pour conserver les aliments et l’eau,…Lire la suiteLes arts de la céramique en Ouzbékistan
Samarkand – carrefour de cultures
[ouzbek : Самарқанд | persan : سمرقند ]
La ville historique de Samarkand représente un carrefour et un lieu de synthèse des cultures du monde entier. Fondée au VIIe siècle avant l’ère chrétienne sous le nom d’Afrasyab, Samarkand connut son apogée à l’époque timouride, du XIVe au XVe siècle. Les principaux monuments comprennent la mosquée et les médersas du Registan, la mosquée de Bibi-Khanum, l’ensemble de Shah i-Zinda…Lire la suiteSamarkand – carrefour de cultures
Le Katta Ashula (littéralement : « grand chant ») est un genre de chant traditionnel et un élément constitutif de l’identité de plusieurs peuples de la vallée de Fergana, en Ouzbékistan, où vivent également Tadjiks, Ouïgours et Turcs, et de certaines régions du Kirghizistan, du Tadjikistan et du Kazakhstan. Genre original, le Katta Ashula allie les arts du spectacle, le…Lire la suiteLe Katta Ashula
Les mouvements du lazgi, danse de Khorezm, illustrent la créativité humaine en reflétant les sons et les manifestations de la nature environnante et les sentiments que sont l’amour et le bonheur. Le lazgi, danse de Khorezm, était au départ associé à la région de Khorezm, mais est aujourd’hui répandu dans tout l’Ouzbékistan. Des peintures de la danse peuvent être trouvées…Lire la suiteLe lazgi, danse de Khorezm
Selon un dicton ouzbek, les invités ne peuvent prendre congé de leurs hôtes que lorsque ces derniers leur ont offert le palov. La tradition et la culture du palov constituent une pratique sociale qui repose sur la préparation d’un plat traditionnel commun à toutes les communautés rurales et urbaines d’Ouzbékistan. Les ingrédients de ce plat sont le riz, la viande,…Lire la suiteLa tradition et la culture du palov
L’histoire de la fabrication d’ikat d’atlas et d’adras sur le territoire de l’Ouzbékistan actuel remonte à l’Antiquité. Historiquement, c’est à Marguilan qu’étaient fabriqués l’atlas et l’adras, des tissus traditionnels fins et colorés. L’artisanat traditionnel a connu des moments difficiles pendant l’ère soviétique et certaines techniques anciennes de production artisanale ont failli disparaître. Au vu de l’urgence de revitaliser et de…Lire la suiteLe Centre de développement artisanal de Marguilan, sauvegarde des technologies traditionnelles de fabrication d’atlas et d’adras
L’askiya est un genre de l’art oratoire populaire ouzbèke qui prend la forme d’un dialogue entre deux participants ou plus qui débattent et échangent des mots d’esprit sur un thème particulier. Les détenteurs et les praticiens, essentiellement des hommes, doivent maîtriser les particularités de la langue ouzbèke, et savoir improviser et raisonner habilement et rapidement, en utilisant l’humour et la…Lire la suiteL’askiya, l’art de la plaisanterie
Situé dans le sud-est de l’Ouzbékistan, sur la route reliant l’Asie mineure à l’Inde, le district de Boysun est l’une des plus anciennes régions habitées d’Asie centrale. Le déclin de la route de la soie et les bouleversements politiques intervenus en Asie centrale ont contribué à l’isolement de la région. Ces circonstances ont favorisé la préservation de traditions anciennes, empreintes…Lire la suiteL’espace culturel du district de Boysun
La poésie épique joue un rôle crucial dans l’héritage musical et poétique des peuples ouzbek et karakalpak d’Ouzbékistan. Appelés dostons, les poèmes traditionnels centenaires sont basés sur des mythes, des légendes, des contes populaires et des chants légendaires, et abordent des thèmes variés tels que le patriotisme, l’engagement, l’amour, l’amitié et la solidarité. L’art Bakhshi fait référence à l’interprétation de…Lire la suiteL’art du bakhshi
Itchan Kala est la ville intérieure, retranchée derrière des murailles de brique hautes d’une dizaine de mètres, de l’ancienne oasis de Khiva, qui était l’ultime étape des caravaniers avant de traverser le désert en direction de l’Iran. Bien qu’ayant conservé peu de monuments très anciens, elle constitue un exemple cohérent et bien préservé d’architecture musulmane de l’Asie centrale avec des…Lire la suiteItchan Kala
Le centre historique de Shakhrisyabz compte des édifices monumentaux exceptionnels et des quartiers anciens témoignant du développement séculaire de la ville, et tout particulièrement de son apogée, sous le règne d’Amir Temour et des temourides, du XVe au XVIe siècle.Lire la suiteCentre historique de Shakhrisyabz
Située sur la Route de la soie, Boukhara a plus de 2 000 ans. C’est l’exemple le plus complet d’une ville médiévale d’Asie centrale dont le tissu urbain est resté majoritairement intact, avec de nombreux monuments dont la célèbre tombe d’Ismaël Samani, chef-d’œuvre de l’architecture musulmane du Xe siècle, et de nombreuses medersa du XVIIe siècle.Lire la suiteCentre historique de Boukhara
Couvrant près de 100 000 ha dans l’ouest de l’Ouganda, le parc comprend la majeure partie de la chaîne des Rwenzori, qui culmine à 5 109 m avec le mont Margherita, troisième sommet d’Afrique. C’est une région d’une grande beauté dont les glaciers, les cascades et les lacs offrent un cadre alpin sans égal en Afrique. Le parc contient d’importants…Lire la suiteMonts Rwenzori
Les tombeaux des rois du Buganda à Kasubi s’étendent sur près de 30 ha de collines dans le district de Kampala. La plus grande partie du site est une zone agricole, exploitée selon les méthodes traditionnelles. Son centre, au sommet de la colline, est l’ancien palais des Kabakas du Buganda, construit en 1882 et transformé en cimetière royal en 1884.…Lire la suiteTombes des rois du Buganda à Kasubi
Le bigwala représente la musique et la danse d’une pratique culturelle du peuple basoga de l’Ouganda, exécutée lors de célébrations royales, notamment d’intronisations et de funérailles et, au cours des dernières décennies, à l’occasion d’événements communautaires. Le bigwala désigne un jeu de cinq trompes en calebasse jouées en hoquet pour produire une mélodie accompagnée d’une danse spécifique. Une performance typique…Lire la suiteLe bigwala, musique de trompes en calebasse et danse du royaume du Busoga en Ouganda
Koogere était une femme, chef des Busongora il y a environ 1 500 ans. La tradition orale décrit sa sagesse exceptionnelle ainsi que la prospérité du territoire sous son règne dans une série de récits qui fait partie de la mémoire vivante et collective des communautés Basongora, Banyabindi et Batooro à Kasese. Cette tradition orale forme une part essentielle et…Lire la suiteLa tradition orale Koogere des Basongora, Banyabidi et Batooro