Chez nous, le mot avancer veut dire bouger, se pousser, quel que soit le sens ! Donc même si tu recules, tu avances !Lire la suiteavancer-2
Auteur : Indira Bucha
Indira véhicule et croise plusieurs mondes pour mieux les offrir aux autres : celui de la danse indienne, de l’amour des langues, de son pays natal, Maurice. Nous partons ici à ses côtés à la connaissance des courpas sous les tonnelles de chouchous…
C’est le plus beau vêtement du monde (rires) ! J’en ai porté très tôt. Ma mère étant du Nord de l’Inde, elle mettait un pan du sari sur l’épaule droite, avec des plis devant. Le modèle national est porté sur l’épaule gauche. Dans d’autres régions de l’Inde, on le passe entre les deux jambes. C’est un très long morceau de…Lire la suiteSari – Indira Bucha
Je peux écrire et lire couramment le sanskrit mais il faut plusieurs vies pour l’apprendre.Lire la suiteSanskrit – Indira Bucha
La France reste un eldorado pour beaucoup de gens dans le monde ! Moi, j’ai toujours rêvé de venir ici… Et plus encore, de maîtriser la langue française ! Je l’enseigne aujourd’hui et je trouve qu’elle est difficile et belle !Lire la suiteRêve – Indira Bucha
Je ne connais pas le Bihar. Ce sont mes grands-parents qui étaient de l’Inde. Mais je n’éprouve pas de manque, car j’ai eu cette culture indienne.Lire la suiteRacine – Indira Bucha
Il y a une quinzaine d’années, j’avais invité un cousin de Londres. Au début on commence toujours par préparer de la cuisine indienne parce que cela paraît plus normal. Mais au bout de deux jours, je me suis dit qu’il fallait qu’il goûte autre chose. Du confit, du foie gras… Je lui ai donc expliqué ce qu’est le foie gras.…Lire la suitePoivre – Indira Bucha
J’ai choisi d’avoir une maison écolo avec des murs en paille car cela me rappelle mon enfance. On allait couper la paille nous-mêmes, avec ma mère. C’était plutôt du vétiver… Comme de grandes tiges, des roseaux… Pas pour faire des maisons mais des matelas ! Les murs en paille, c’étaient plutôt des feuilles de canne à sucre, séchées. C’est ce…Lire la suitePaille – Indira Bucha
Dans la maison, quand j’étais enfant, je n’avais jamais entendu de musique classique. À la radio, il y avait une seule chaîne et à tour de rôle, on avait des émissions en plusieurs langues (sauf en créole). On écoutait parfois de la pop ou des variétés indiennes. Mais on faisait très attention… car dès qu’on entendait les pas de mon…Lire la suiteMusique – Indira Bucha
Ma mère a toujours dansé avec de petits groupes. Elle participait à des danses folkloriques lors des mariages ou des baptêmes. Et quand les femmes avaient bu un peu de rhum et fumé, elles se lâchaient un peu… Avec mes sœurs, on suivait ma mère mais mon père n’aimait pas cela. Alors on attendait parfois qu’il s’endorme pour partir en…Lire la suiteMère – Indira Bucha
Chez nous, un mariage dure une semaine (aujourd’hui plutôt 2, 3 jours). Le soir toutes les femmes viennent, avec leurs tambours. Ce sont de petites associations exclusivement composées de femmes… qui vont dans les mariages. Elles s’occupent de l’animation, et de tout ce qui va autour… Elles contribuent entre elles pour acheter les grands récipients. On ménage un espace dehors……Lire la suiteMariage – Indira Bucha
2001 : mon année de titularisation dans l’éducation nationale, mon premier poste fixe, à plus de 50 km de chez moi. A la rentrée de septembre, aux informations j’ai appris qu’on demandait du matériel scolaire pour l’Afghanistan. Je voulais commencer mon année par quelque chose de différent et je me suis dit que je ferai un projet sur cette collecte.…Lire la suiteLire – Indira Bucha
Musique et danse fonctionnent ensemble. J’ai donc fait un peu de chant. On apprend à chanter de la musique karnatique, style du sud de l’Inde. Quand on pratique une danse du répertoire, on remplace par des paroles rythmiques : Takita taka dhimi… Ta tai tai tat, dhit dhit tai … Ces paroles reproduisent les sons des pieds…Lire la suiteLes sons des pieds…
Les langues étaient différentes à la maison. Ma mère, je lui ai toujours parlé en une langue indienne, le bhojpuri…. (langue du Bihar). Avec mon père, je parlais le créole. Mes parents entre eux parlaient en bhojpuri. Avec ma sœur aînée, qui a une vingtaine d’années de plus que moi et qui était déjà mariée à ma naissance, je parle…Lire la suiteLangue – Indira Bucha
L’origine de la danse indienne serait divine, selon le Natya Shastra, traité de dramaturgie le plus ancien de l’Inde, qui explique aussi toute la codification liée à cette forme artistique, il y a plus de 2000 ans. « Quand l’univers s’est englué dans le désir et la convoitise, dans la jalousie et la colère, dans le plaisir et la souffrance,…Lire la suiteL’origine de la danse selon la mythologie indienne
Dans la maison, quand j’étais enfant, je n’avais jamais entendu de musique classique. À la radio, il y avait une seule chaîne et à tour de rôle, on avait des émissions en plusieurs langues (sauf en créole). On écoutait parfois de la pop ou des variétés indiennes. Mais on faisait très attention… car dès qu’on entendait les pas de mon…Lire la suiteJe n’avais jamais entendu de musique classique…
Maurice est à mes yeux une petite Inde… Mais au juste qu’est-ce que c’est : être mauricien ? ou cuisiner mauricien ? Si on prend le seul créole, il y a du français, de l’anglais, du wolof, du malgache… Je ne sais pas décrire ce terme mais je suis heureuse d’entendre les autres dire Les Mauriciens sont hospitaliers. Alors j’ai…Lire la suiteIdentité – Indira Bucha
Je suis la 12ème de 13 enfants. Nous dormions 4 ou 5 sœurs dans la même chambre.Lire la suiteFraternité – Indira Bucha
Pour moi l’amitié exige de donner. Je donne tout : mon temps, ma culture, des objets de la vie quotidienne, la cuisine… Mais que doit-on attendre en retour ? Même si la plupart des gens disent Rien, moi j’attends quand même…Lire la suiteFidélité – Indira Bucha
Quand j’étais petite à Maurice, on avait un très grand terrain, une quinzaine de manguiers, des litchis, des goyaves, des vaches, des chèvres, des poules… On avait des tonnelles de chouchous, ce qu’on appelle ici des chayottes ou des christophines, on faisait grimper les lianes de chouchou sur ces tonnelles, ce qui nous donnait parfois un petit coin ombragé. C’est…Lire la suiteFaire sa classe…
Quand j’étais petite à Maurice, on avait un très grand terrain, une quinzaine de manguiers, des litchis, des goyaves, des vaches, des chèvres, des poules… On avait des tonnelles de chouchous, ce qu’on appelle ici des chayottes ou des christophines, on faisait grimper les lianes de chouchou sur ces tonnelles, ce qui nous donnait parfois un petit coin ombragé. C’est…Lire la suiteEscargot – Indira Bucha