D’un point de vue clinique, le DSM-5 (manuel diagnostique américain) définit plusieurs formes : épisode dépressif majeur, dysthymie, dépression saisonnière, etc.
La dépression (ou trouble dépressif) est un état pathologique durable marqué par une tristesse profonde, une perte d’intérêt ou de plaisir (anhédonie) et une diminution de l’énergie psychique et physique. Elle diffère de la simple tristesse passagère par son intensité, sa durée (souvent plusieurs semaines ou mois) et son impact fonctionnel. Sur le plan psychologique, la personne éprouve un sentiment de vide, de culpabilité excessive, d’inutilité, voire des pensées de mort. L’estime de soi est altérée, les capacités de concentration et de décision diminuent. Physiquement, la dépression s’accompagne souvent de troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie), de troubles alimentaires, de ralentissement moteur ou, au contraire, d’agitation. Les causes sont multifactorielles : vulnérabilité biologique (déséquilibres des neurotransmetteurs comme la sérotonine, la dopamine, la noradrénaline), facteurs psychologiques (traumatismes, deuils, stress), et environnementaux (isolement, précarité, épuisement). Le traitement associe souvent psychothérapie (cognitivo-comportementale, analytique, interpersonnelle), médicaments antidépresseurs, et soutien social.
La dépression souriante est une forme de détresse mentale qui diffère des autres formes plus classiques de dépression. Les personnes qui en souffrent semblent épanouies et sures d’elles en surface mais le sourire qu’elles affichent n’est qu’une mécanisme de défense qui camoufle leur mal être intérieur. Cette façade sociale, souvent liée à la pression de la performance ou à la peur du jugement, leur permet de dissimuler une souffrance intense.
Source : elsan.care
Selon l’OMS, la dépression est aujourd’hui l’une des premières causes d’incapacité dans le monde, touchant plus de 300 millions de personnes, et demeure un enjeu majeur de santé publique.
