Les usages liturgiques des cloches se sont multipliés dans la suite des temps, il en est qui sont spéciaux à certaines contrées. L’usage premier de la cloche, du moins en Occident, semble être la convocation des chrétiens pour la prière. C’est cette fonction qui a permis leur généralisation progressive entre le VIe et le IXe siècles ; les règles monastiques anciennes ont contribué à cette diffusion mais la pratique se propagea vite dans les églises de paroisse. La bénédiction fait des cloches un meuble d’église destiné à annoncer la célébration des offices. Elle est le signe sonore qui rassemble les chrétiens pour la liturgie mais le son de cet instrument s’adresse aussi à ceux qui ne peuvent pas y participer : dans les monastères, les tintements de la consécration permettaient aux frères convers qui ne participaient pas à la messe conventuelle de s’associer à la célébration. Autour des monastères, les fidèles étaient avertis que les religieux allaient s’adonner à la louange divine au fur et à mesure des différents offices de la journée. Plusieurs cloches permettent d’avoir des sonneries cultuelles variées correspondant aux différentes cérémonies et au Temps liturgique (Temps ordinaire, Temps de Pénitence – Avent, Carême – Temps pascal…). Le nombre de cloches mises en volée varie selon le degré de solennité.
Par : Société Française de Campanologie
Source : liturgie.catholique.fr
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